Après une détention de près de dix jours, le Directeur national de l’Administration pénitentiaire et de l’Éducation surveillée, le général Abdoulaye Maïga, a été libéré mardi 3 juin. Il avait été placé sous mandat de dépôt le mardi 20 mai 2025, pour des raisons qui restent encore officiellement non élucidées.
La mise en détention de cette haute personnalité du système carcéral malien a surpris plus d’un. Selon plusieurs sources concordantes, cette arrestation serait liée à une affaire jugée sensible, impliquant la gestion de la détention d’un condamné à mort. En réponse à la situation jugée préoccupante, la décision avait été prise de transférer ce détenu à la prison de haute sécurité de Koulikoro.
Dans la foulée, le parquet du Tribunal de Grande Instance de la Commune III du district de Bamako s’est saisi du dossier. Une enquête a été ouverte afin de faire la lumière sur d’éventuelles irrégularités ou défaillances dans le fonctionnement des établissements pénitentiaires du pays. C’est dans ce cadre que le général Abdoulaye Maïga avait été mis en cause.
La libération du directeur national, bien qu’accueillie avec soulagement par certains de ses proches collaborateurs, continue de susciter de nombreuses interrogations au sein de l’opinion publique. Comment un haut responsable, censé incarner la rigueur et l’exemplarité au sein de l’administration carcérale, a-t-il pu se retrouver dans une telle situation ? Le mystère reste entier et alimente les spéculations.
Beaucoup de Maliens espèrent désormais que toute la lumière sera faite sur cette affaire, et que la transparence prévaudra dans la gestion des institutions pénitentiaires du pays.
La rédaction
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