MALI-BANQUE MONDIALE

Le Premier ministre de transition, Dr Choguel Kokalla Maïga, a reçu une délégation de la banque mondiale conduite par son Vice-président pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, M. Ousmane Diagana, jeudi dernier (23 septembre 2021).

Une audience qui avait l’allure d’une séance de travail entre le gouvernement et l’institution de Breton Woods.

Rappelant le soutien indispensable de la Banque mondiale au Mali, Dr Choguel Kokalla Maïga a sollicité le soutien de l’institution pour aider notre pays à sortir de cette grave crise.

«Nous avons besoin de la compréhension de nos amis partenaires et alliés, et de faire l’union de toutes les forces patriotiques à l’intérieur du pays. Nous comptons sur votre institution dont notre pays est membre», a-t-il déclaré.

Après la Primature, M. Diagana a été reçu aussi en audience par le président Assimi Goïta.

A sa sortie d’audience, Ousmane Diagana a exprimé son plaisir de revenir au Mali, où il a eu le bonheur de séjourner pendant quatre ans en tant que directeur des opérations.

Il a rappelé les raisons qui avaient amené son institution à suspendre les décaissements au Mali conformément à ses règles de fonctionnement…

Pour lui, il était surtout urgent de reprendre cette coopération, après une évaluation approfondie de la situation et en tenant en compte de la nécessité d’être près des populations à qui les soutiens doivent profiter. 

«Dans les discussions que nous avons eues depuis mon arrivée avec le ministre de l’Économie et des Finances, le Premier ministre et le président de la Transition, nous avons insisté sur l’importance de l’État de droit, la bonne gouvernance, de faire en sorte que les financements aillent vers les populations.

Que ces populations puissent avoir accès aux services de base», a déclaré l’ancien directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Mali.

«Nous allons essayer de tout mettre en œuvre pour que l’ensemble de nos instruments puissent être mobilisés pour le Mali avec comme objectif de veiller à ce que les besoins urgents du moment puissent être pris en compte, mais aussi à ne pas perdre de vue que des pays ont des aspirations légitimes de se développer, donc des changements structurants, qualitatifs doivent également être opérés sur la base de financement de certains programmes de grande envergure», a promis Ousmane Diagana.