l’UM-RDA Des explications après les déchirements du congrès

le bureau politique national (BPN) s’est attelé à la mise en place des instances du parti sur toute l’étendue du territoire, à travers les conférences de sections et conférences régionales. En tout, 46 sections unifiées ont été implantées. De même que le BPN a effectué une série de rencontres avec les partis politiques, les associations, les représentations diplomatiques des pays amis et organisé de nombreuses assises tant au niveau national qu’international, et participé à des cadres de concertations avec les partenaires techniques et l’administration territoriale, a ajouté Bocar Moussa Diarra.

Parlant du récent congrès, le Président Diarra a souligné qu’au total cinq candidats s’étaient présentés à la direction du parti, tous étant des militants qui ont fait valoir la pertinence de leur candidature devant la commission de consensus. Ils s’étaient engagés sur l’honneur devant le conseil des sages à respecter et à faire respecter la décision des délégués du congrès. Toujours selon Bocar Moussa Diarra, un vote de procédure a dégagé une majorité en faveur du projet de bureau consensuel comme base de travail contre une proposition de mode de désignation poste par poste. A l’issue d’un deuxième vote une majorité de 27 sur 49 s’est prononcée en faveur du projet  du bureau consensuel. Après ce vote, une dizaine de délégués se sont bruyamment retirés de la commission d’investiture et envahis la salle de plénière en distillant des propos désobligeants, a-t-il déploré. Et de préciser que les fauteurs de troubles et autres loubards ne sont aucunement militants de l’UM RDA Faso Jigi.

Bocar Moussa Diarra de livrer quelques unes des perspectives de sa formation politique pour les 12 prochains mois : l’inauguration du nouveau siège acheté par le parti ; l’institution d’un programme de rentrée politique annuelle au mois de septembre ; la préparation des élections présidentielles et législatives en 2012 ; la commémoration du cinquantenaire de la réforme de l’éducation de 1962 et l’organisation de « Bamako bis ».

Somme toute, on voit encore une fois de plus que les héritiers politiques de feus Mamadou Konaté et Modibo Keïta n’ont pas fini de régler leurs vieilles querelles. On avait pensé qu’avec l’UM-RDA toutes les rancœurs allaient prendre fin au nom de l’unité et la cohésion du parti. Mais, hélas, les vieux démons sont apparus, toutes choses qui nécessitent une réconciliation définitive avant les joutes électorales de 2012. Sinon, le parti en sortira très affaibli.

Massa Sidibé

Le Scorpion 27/07/2011