Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme a exprimé ses craintes que les autorités du Zimbabwe utilisent les restrictions relatives aux coronavirus comme excuse pour restreindre la liberté d’expression et de réunion.
Une porte-parole a cité des informations selon lesquelles la police aurait utilisé la force pour disperser et arrêter des infirmières et des agents de santé pour avoir enfreint les mesures de confinement, alors qu’ils protestaient contre les salaires et les conditions de travail.
Elle s’est également dite préoccupée par l’arrestation lundi d’un journaliste indépendant, Hopewell Chin’ono, pour avoir prétendument incité à la violence, après avoir tweeté son soutien aux manifestations prévues contre la corruption et la détérioration des conditions économiques.
L’appel à des manifestations dans tout le pays le 31 juillet est venu d’un chef de l’opposition, Jacob Ngarivhume, qui a également été arrêté pour des chefs d’accusation similaires.
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