LETTRE A Monsieur le Directeur Exécutif de l’Amnesty International


En effet, suite au décret N°09-552./P-RM du 12 octobre 2009 fixant les modalités d’application de la loi portant institution du régime d’Assurance Maladie Obligatoire, je me vois aujourd’hui obligé et contrainte d’accepter un tel régime même, bien entendu, si je n’y adhère pas. Cela se justifie par une retenue mensuelle de 6991 FCFA ( six mille neuf cent quatre vingt onze francs CFA) sur ma pension par l’Institut National de Prévoyance Sociale (INPS).

Nonobstant la volonté politique de nos dirigeants à se doter d’un régime de couverture médicale « juste » pour les travailleurs, ce régime ne pourrait s’appliquer à tous ceux-ci avec un caractère obligatoire. J’ai travaillé pendant plus de 30 ans, période pendant laquelle j’ai contribué pour qu’un jour je puisse profites de cette contribution tout en tenant compte des aspects de sécurité médicale tels que définis par les dispositions de l’assurance Maladie Obligatoire (AMO). C’est pour  dire que cette AMO s’applique à un moment où j’ai déjà pris des dispositions pour couvrir d’éventuels frais médicaux que je pourrai avoir. Cependant l’Etat ne pas m’obliger à souscrire à une assurance dont les termes ne me conviennent pas, ne répondent pas à mes besoins et sans oublier que je bénéficie d’une autre pris en charge. Par ailleurs, pour cette même assurance, je suis ayant droit de mes descendants et de ma conjointe qui sont quant même actuellement des actifs et des assurés.

Compte tenu de tous ces aspects, je ne vois pas comment je dois encore être obligé  de souscrire à l’Assurance Maladie Obligatoire.

Relativement à votre vision où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 et d’autres textes internationaux relatifs aux droits humains, je soumets à votre bienveillance ma requête afin de m’aides à faire valoir la révocation de ma souscription obligation au régime de l’AMO.

Tout en vous souhaitant bonne réception de cette requête, je vous prie, Monsieur le Directeur Exécutif, d’agréer mes sincères considérations

Bamako, le 21 mars 2011

N’Faly Doucouré

Ingénieur des télécommunications à la rétraite

Le National 06/05/2011