Le Renouveau du secteur au cœur du lancement du processus de renouvellement des agréments des agences de Communication au Mali

Le Groupement professionnel des agences de communication du Mali (GPAC) a lancé, le lundi 11 mars 2019, au siège de DFA de Communication, le processus de renouvellement des agréments des Agences de communication du Mali. Présidée par le ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Arouna Modibo Touré, la cérémonie s’est déroulée en présence de M. Assane Sidibé, maire de la Commune IV, de M. Gaoussou Drabo de la HAC, de M. Amadou Moustapha Diop, président du GPAC, du secrétaire général du GPAC, M. Sidi Dagnoko et des autres membres du Groupement. On notait aussi la présence de nombreux acteurs de la communication.
Dans ses mots de bienvenue, le maire de la Commune IV a salué la nouvelle loi n° 2017-017 du 12 juin 2017, portant régime général de la publicité au Mali. Selon lui, cette législation permettra à la municipalité de mieux identifier les acteurs de la publicité.
A sa suite, le président du GPAC, M. Amadou Moustapha Diop, a indiqué cette loi marque un tournant décisif pour l’ensemble des acteurs tout en consacrant une rupture avec les pratiques propres à un secteur où la précarité et les incertitudes étaient le lot quotidien. Pour lui, «cette loi offre désormais un cadre juridique approprié, sécurisé et renforcé aux acteurs du secteur de la communication et de la publicité. Elle consacre la normalisation du secteur et son arrimage aux règles et usages internationaux». Il ajoutera en avouant que le secteur vient de tourner définitivement la page des pratiques informelles et approximatives qui sapaient le socle de pérennité réguisant certains de nos membres au rang d’acteurs informels et précaires. Notre profession peut enfin aspirer à un cadre empreint de pratiques vertueuses gages de compétitivité, de performance, de transparence et de rentabilité».
Pour sa part, le secrétaire général du GPAC, M. Sidi Dagnoko, dira que le lancement de ce processus est une nouvelle étape. Il a annoncé le démarrage de plusieurs activités qui seront menées, dans les six mois à venir, par le groupement pour faire appliquer et respecter la loi. Il s’agit de l’accompagnement des membres du GPAC pour se conformer au nouveau texte, la mise en place d’un Comité de veille et du contentieux, la signature d’une convention avec l’AMAP et l’ORTM. Il s’agira aussi de régler la question des régies publicitaires et autres. En somme, pour M. Dagnoko, cette étape ouvre un nouveau chapitre de la publicité et de la communication au Mali.
Quant au ministre en charge Arouna Modibo Touré, il a indiqué que la loi sur le régime général de la publicité vient pour organiser le secteur. Il dira ensuite que cette organisation ne peut se faire sans l’implication effective de tous les acteurs du secteur. Pour le ministre Touré, la nouvelle réglementation est placée sous le signe du « renouveau » afin d’aider le secteur à faire face à la concurrence déloyale et à la perte de ressources. «Nul doute que le secteur de la publicité est un acteur majeur du développement », a souligné le ministre de l’Economie numérique et de la Communication en rappelant que la publicité est un secteur qui crée des emplois formels et qui participe à la redistribution de la richesse. « La base juridique, dira-t-il, permettra également au secteur de faire face à la concurrence au sein de l’espace UEMOA». Un espace qui demande plus de productivité et d’ingéniosité. Arouna Modibo Touré a appelé les acteurs de la publicité à s’inscrire dans l’innovation et dans la numérisation.