Le « duel » Sarkozy-Kadhafi:La réponse du berger à la bergère

Quant à  l’Union africaine (UA) et l’Union européenne (UE), elles tergiversent et planchent encore sur une position commune à adopter concernant cette crise libyenne.

Pourtant, bouter le Colonel libyen hors de son fauteuil de « Guide de la révolution » n’est pas aussi aisée qu’il en a l’air, car pour cela, il faudra, au préalable, une Résolution de l’ONU qui tarde pourtant à se manifester.On doute même que cette « Résolution » se manifeste un jour, d’autant plus qu’en dépit des menaces de l’ONU, l’usurpateur ivoirien, Laurent K. G. Gbagbo,  se maintient toujours au pouvoir, moins arrogant qu’avant, certes, mais plus incisif et tueur.

Cependant, tout comme la Libye, n’est pas la Côte d’Ivoire (même si l’un possède le pétrole, et l’autre, le cacao), Mouammar Kadhafi n’est pas non plus Laurent Gbagbo. Mieux, pour l’ONU et les maîtres du monde, il est plus facile de destituer un Laurent Gbagbo qu’un Kadhafi. Et ce n’est certes pas le Président français qui dira le contraire.

En effet, Nicolas Sarkozy avait suggéré l’envoi de forces françaises en Libye pour donner un coup de maints aux opposants libyens et du coup, bouter Kadhafi hors de son pays. Et comme du tic au tac, le « Guide de la Jamahiriya libyenne » annonce que concernant Sarkozy, il détient un lourd secret qui peut le discréditer et le faire chuter si jamais il était révélé.

Que fera alors Nicolas Sarkozy si ledit « secret » était divulgué ? Se gardera-t-il des éventuelles « foudres » de cette « épée de Damoclès » qui plane sur sa tête ? Ou passera-t-il outre en mettant son idée à exécution :b envoyer des troupes en Libye ? En attendant, Kadhafi a rompu toute relation avec la France, après que Nicolas Sarkozy ait reçu deux émissaires de la contestation libyenne à Paris.

Par Oumar Diawara « Le Viator »

Le COQ 14/03/2011