Le désarroi social et politique a été rarement atteint ! C’est presque du mépris !

Le gouvernement sur qui la population avait placé sa confiance a déçu et a tourné le dos au petit peuple. D’où le mécontentement grandissant des citoyens maliens à l’égard d’IBK. Les hommes en cravates ont déçu notre peuple, pourtant certains d’entre eux avaient une exception particulière pour défendre le respect des droits humains, la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption.

Erreur ou Désastre ! Nos premiers corrompus sont à la tête de nos institutions ! Qui croire ? Que croire ? Quoi faire ? Autant de questions qui resteront sans réponses car nos hommes en cravates et barbus ont assujetti, appauvri et réduit tout simplement notre cher MALI, à coups de mensonges.

Disons non à la médiocrité que nous imposent les tenants du pouvoir. Réveillons-nous (car, nan lara an sara, selon l’expression de Joseph Ki- Zerbo dans son livre A Quand l’Afrique ?) et refusons les mensonges de ces cadres hypocrites et opposons nous à la prostitution de conscience. Et nous disons A Quand le Mali de nos rêves ? L’heure est venue pour que tous les maliens et maliennes se réveillent et se battent pour l’émergence du Mali de nos rêves. En restant passifs et fatalistes comme j’en ai l’impression, nous contribuerons à porter l’estocade à ce Mali déjà à l’agonie.

Le Mali doit éviter les erreurs du passé en posant des actes réfléchis pour ne pas hypothéquer l’avenir du pays. Une prise de conscience nationale sortira le Mali de son tunnel sombre. Sans cela notre pays continuera sa descente aux enfers. Mon très cher PM Moussa Mara est un homme que j’admire depuis très longtemps mais j’avoue que son gouvernement est devenu un véritable boulet au pied du Mali à cause de ses errements et des scandales à répétitions qui éclaboussent pas mal de ministres. Personne d’autre ne viendra faire notre bonheur à notre place. Ne dit-on pas que ceux qui vivent sont ceux qui luttent. Le premier acte à poser me semble être une désintoxication immédiate des mentalités et repenser le développement car « une seule hirondelle ne peut faire le printemps » C’est ensemble que nous réussirons ou dans le contraire, ensemble, nous creuserons le lit de notre perte.

Madiara Kone

DiasporAction 2014-11-05 01:16:57