La Chine veut fermer son marché aux commerçants maliens en appliquant une nouvelle méthode d’attribution visa

L’information a été donnée par le Syndical National des Commerçants Détaillants du Mali (SYNACODEM) lors d’une conférence de presse le mercredi 16 mars 2016 à l’ex-siège du Conseil National du Patronat du Mali sis à la zone industrielle. Cette conférence avait pour objectif d’informer les opérateurs économiques, l’opinion nationale et internationale de la fermeture du marché chinois à nos opérateurs économiques. Présidée par Cheick Oumar Sacko, président du SYNACODEM, la cérémonie a eu lieu en présence de plusieurs autres personnalités. Aux dires de M. Sacko, pour qu’un commerçant se rende en Chine aujourd’hui, il lui faut obligatoirement une lettre officielle d’invitation. C’est la nouvelle condition posée par ce pays aux commerçants maliens pour avoir un visa. Selon Cheick Oumar Sacko, cette procédure est très difficile pour nos commerçants, parce qu’il nécessite de prendre un avocat en Chine pour les démarches qui coûtent entre 300 à 400 dollars. La durée de ce nouveau visa est de 1 mois contrairement aux précédents qui étaient de 6 mois à 1 an. Mais depuis plus d’un mois maintenant, les maliens, toutes couches sociales confondues n’ont pu avoir de visa chinois à cause de cette mesure contraignante. Le SYNACODEM demande alors aux autorités d’appliquer la réciprocité diplomatique à l’égard de la Chine. Si la mesure persistait, souligne M. Sacko, le SYNACODEM décrétera une journée sans marché, suivie d’une marche à travers tout le pays.
La Chine veut fermer son marché aux commerçants maliens en appliquant une nouvelle méthode d’attribution du visa

L’information a été donnée par le Syndical National des Commerçants Détaillants du Mali (SYNACODEM) lors d’une conférence de presse le mercredi 16 mars 2016 à l’ex-siège du Conseil National du Patronat du Mali sis à la zone industrielle. Cette conférence avait pour objectif d’informer les opérateurs économiques, l’opinion nationale et internationale de la fermeture du marché chinois à nos opérateurs économiques. Présidée par Cheick Oumar Sacko, président du SYNACODEM, la cérémonie a eu lieu en présence de plusieurs autres personnalités. Aux dires de M. Sacko, pour qu’un commerçant se rende en Chine aujourd’hui, il lui faut obligatoirement une lettre officielle d’invitation. C’est la nouvelle condition posée par ce pays aux commerçants maliens pour avoir un visa. Selon Cheick Oumar Sacko, cette procédure est très difficile pour nos commerçants, parce qu’il nécessite de prendre un avocat en Chine pour les démarches qui coûtent entre 300 à 400 dollars. La durée de ce nouveau visa est de 1 mois contrairement aux précédents qui étaient de 6 mois à 1 an. Mais depuis plus d’un mois maintenant, les maliens, toutes couches sociales confondues n’ont pu avoir de visa chinois à cause de cette mesure contraignante. Le SYNACODEM demande alors aux autorités d’appliquer la réciprocité diplomatique à l’égard de la Chine. Si la mesure persistait, souligne M. Sacko, le SYNACODEM décrétera une journée sans marché, suivie d’une marche à travers tout le pays.