Kidal : le rôle ambigu de la Munisma décrié

C’est aux environs de 12 heures 30 minutes que le chef du Gouvernement, accompagné de certains ministres, à bord d’un Hélico de la Minusma, vont atterrir au camp de la Munisma, situé à deux kilomètres de la ville de Kidal. Selon le PM, la Minisma et d’autres partenaires avaient été informés de sa démarche «Il n’y avait aucune raison de faire d’autres discussions».

Mais, au camp de la Minusma, il y a eu trop de tractations pour tout y faire. Proposition que le PM rejettera. «On a décidé d’aller au Gouvernorat. Ils nous ont convoyés au Camp 1. Ce sont tous les groupes armés qui se sont alors transportés au Gouvernorat. La Minusma a refusé de nous y accompagner. Au Gouvernorat, les tirs se sont amplifiés. On a discuté sous des tirs nourris, j’ai fait mon interview sous les tirs. Et, comme en partant au Gouvernorat on avait démobilisé la garde pour nous convoyer à la Minusma, les groupes armés ont profité de cette situation pour prendre les fonctionnaires qui y étaient en otage. La Munisma a voulu nous exfiltrer. On a refusé et préféré nous rendre au Camp 1,  où il y avait nos militaires».

Autre précision, «personne ne nous a pris en otage. Nous sommes partis, la visite a été mouvementée, mais, quelque fois, il faut des chocs pour que des situations se débloquent. Et  celle-ci, je pense qu’elle ’est en bonne voie pour être définitivement débloqué,  en faveur de notre pays, le Mali».

Cette attaque, a-t-il conclu, constitue d’ailleurs une violation flagrante de l’Accord de Ouaga.

Pierre Fo’o Medjo, Envoyé spécial

Le 22 Septembre 2014-05-22 01:22:08