Info-Géné Okorie Mbah, Président de « OHANAEZA Idigbo » / « Nous partageons la douleur des Maliens

C’est par ces propos qui ne prêtent à aucune confusion que  Okorie Mbah, le Président de la section malienne de « OHANAEZA Idigbo » ou  « l’Union fait la force » dans la langue Ibo, a introduit ses propos. A la tête d’une très forte délégation de sa communauté au Mali et accompagné d’un groupe d’animation très choc qui n’a pas manqué d’attirer l’attention de Good Luck Jonathan, Président du Nigéria, Okorie Mbah a indiqué qu’il y a trois ans qu’une centaine de Nigérians de l’ethnie Ibo, vivant au Mali ont décidé de mettre en place une section malienne de « OHANAEZA Idigbo », association qui regroupe tous les Ibo au Nigéria et de la diaspora et qui compte aujourd’hui au Mali plus de 1000 membres. « Au Mali, cette association a été créée pour la promotion de la culture Ibo », a-t-il déclaré.

Avant d’ajouter qu’il se propose aussi d’aider l’ambassade dans sa lutte contre le trafic de jeunes filles et dans la lutte contre toutes les activités illicites, afin de redorer l’image des Nigérians », a-t-il déclaré. Par ailleurs, il dira que son association est solidaire avec les Maliens et ne rate aucune occasion pour le manifester. Selon lui, cette solidarité s’est déjà matérialisée, à travers plusieurs dons de vivre à des populations maliennes, dont les plus importants ont été la remise de vivres  d’une valeur de 1 million de FCFA aux populations déplacées, à travers le Haut conseil islamique du Mali et un don de plus de 500 mille  de FCFA à la pouponnière de Bamako. En ce qui concerne la crise du nord, il a indiqué que le peuple nigérian au Mali souffre aujourd’hui autant que les Maliens de cette crise. « Nous sommes venus ici pour dire à notre Président que grâce à l’hospitalité malienne, nous au Mali, c’est  comme si nous étions au Nigéria. Mais nous souhaitons lui dire de vive voix, qu’à la faveur de la crise du nord, nous souffrons au même titre que nos frères et sœurs maliens, afin qu’il fasse tout pour mettre fin à cette crise qui n’a que trop duré », a-t-il rappelé.

Assane Koné

Le Republicain 22 septembre 22/10/2012