Les documents ont été paraphés par les responsables des différentes structures impliquées dans la réalisation des projets. Il s’agit du président sortant de la Commission de l’Uemoa, le malien Soumaila Cissé, le ministre de l’Agriculture, Aghatane Ag Alassane, accompagné de son homologue l’économie et des Finances, Lassine Bouaré et le Directeur du Bureau régional pour l’Afrique du Pnue, Mounkala Goumandakoye. Le financement est pris en charge par l’Uemoa à hauteur de 3 038 8000 milliards de Fcfa pour une durée de quatre ans.
L’appui de l’Uemoa servira à mener des actions concrètes sur le terrain en faveur de la population par l’aménagement de pistes de désenclavement et de production, la protection du seuil de Kamaina, la stabilisation de la digue de télé. Ensuite, il servira l’adduction d’eau (aménagement des puits et forages) et infrastructures d’assainissement, à mener des actions d’envergure de stabilisation des berges de canaux, la fixation des dunes, à promouvoir l’eucalyptus dans les zones arides. Enfin, cet appui aidera à la restauration des zones de pâturage, à la recherche de race animale améliorée, à l’appui et à l’irrigation pour la population et les unions, à l’achat de semence améliorée pour l’agriculture de décrue, au renforcement des capacités des communautés locales et du comité du sous bassin du Faguibine.
Le ministre de l’agriculture a indiqué que ce système découle de la volonté des autorités maliennes de faire du Faguibine le deuxième office du Niger du Mali après celui de Ségou. Selon lui, les autorités mesurent toute l’importance du projet. « Cela va atténuer les risques encourus par les populations concernées ». Aghatane Ag Alassane a remercié l’Uemoa et le Pnue pour leurs implications aux côtés du Mali dans la lutte pour la préservation de l’environnement, contre le changement climatique et la sécurité alimentaire.
Le président de la Commission de l’Uemoa, a rappelé que ce projet entre dans le cadre de la mission de l’Union qui est d’aider les pays membres à réaliser des projets importants. Pour lui, la réalisation de ce projet sauvera les marigots, contribuera au changement climatique, sera la victoire sur la pauvreté, l’exode rural et même l’insécurité dans la zone.
Aux côtés du Mali depuis 2009, le Pnue apporte son appui, a dit Mounkala, aux efforts de restauration en cours, au renforcement des capacités des institutions locales appropriées, à la préparation d’un processus participatif de planification de la gestion du Faguibine dans son intégralité.
Hadama B. Fofana
Le Républicain 20/07/2011
