Gbagbo, l’homme fort de la Cote d’Ivoire ?

Pour rien…, comment ?

La somme de 300 milliards mobilisée pour les élections en Cote D’ivoire a été financée par l’état ivoirien à la hauteur de 275miliards soit plus de 90%. Contrairement à ce que disent la radio d’état française RFI et France 24, Gbagbo n’avait pas organisé les élections pour son adversaire Ouattara . Il les a plutôt organisées pour sortir les ivoiriens de la  crise qui perdure. Gbagbo et Alassane s étaient engagés à respecter les résultats des urnes qui seront proclamés par la CEI et confirmés par le conseil constitutionnel.

Après les élections, le délai donné à la CEI pour proclamer les résultats étant expiré, le conseil constitutionnel a annulé les voix dans des zones où tous les observateurs africains avaient été unanimes qu’il y a bel et bien eu des irrégularités.

Cette victoire de Gbagbo n’a pas été du goût de la France, sinon de l’Elysée car la Droite voit plutôt son intérêt avec  Mr Alassane.

Ainsi la guerre des medias a pris place et  par presse interposée, c’est la diabolisation de Gbagbo et son entourage. En faisant des sanctions et menaces par ci et par là. Comme si cela ne suffisait pas, la grande Amérique  rentre dans le jeu, tout en  espérant  voir un de ses agents secret à la tête d’une nation en Afrique pas n’importe laquelle,  la Cote D’ivoire . Alassane Ouattara agent de CIA section économie.

Les pressions venaient de partout comme on pouvait le constater ..Mais elles venaient en réalité d’un seul pays et d’un seul homme la France de Nicolas Sarkozy. Faire croire à l’opinion internationale que Gbagbo s’est usurpé le pouvoir ,et les lois de la Cote D’ivoire qui sont régies par le Conseil Constitutionnel , garant de la souveraineté de l’état ivoirien , étaient incompétentes .

Malgré  les appels de désobéissance civile lancés par Alassane Ouattara et son premier ministre Guillaume SORO,  le peuple ivoirien continu de vaquer à ses occupations. Combien d’ultimatums ont été lancés par le clan d’Alassane et ses alliés de la France et des  Etats-Unis à Gbagbo. Le Woudy de Mama reste  toujours serein dans son palais de Cocody.

Comment Alassane Ouattara, un fonctionnaire international, qui a aspiré à la magistrature  suprême en Cote D’ivoire, ose dire sur des chaînes françaises qu’il mettrait en prison tous ceux qui travaillent en Cote D’ivoire . Il devrait plutôt féliciter ces braves hommes et femmes, qui essaient au mieux d’éviter que la Cote D’ivoire ne sombre à jamais .

Qu’est-ce qui sera la vie politique du Docteur Dramane car les langues ont commencé à se délier de part et d’autres ? L’option militaire est exclue ! De grandes chaînes de télévision viennent s’imprégner de la situation actuelle en l’occurrence les chaînes à JAZZERA ; BBC et tout récemment la deuxième grande chaîne de télévision  américaine  CBN. Quant à la Russie , elle sort de sa réserve pour dire aux détracteurs de Gbagbo qu’elle reconnaîtrait  Alassane  comme président si le conseil constitutionnel ivoirien reconnaît l’ancien fonctionnaire du FMI comme Président élu de la Cote D’ivoire . Ce qui est impossible pour l’instant. Car le conseil constitutionnel a déjà investi un Président qui est en fonction.

Quelque part, nombreux sont ceux qui ont commencé à comprendre la manigance de Mr Choi un agent de l’ONU, affecté en Cote D’ivoire pour surveiller des éléments en mission, qui se permet de vouloir bafouer la constitution d’un Etat souverain. On ne l’avait pourtant jamais vu nulle part sauf qu’en Afrique. C’est l’occasion de féliciter le courage de certains chefs d’état  Africains car la plupart ont compris que certaines nations se disant puissantes cherchent à protéger leur intérêt. Fort malheureusement certains de  nos politiciens restent à la solde de ces présidents véreux pour qui chaque goutte de pétrole est égale à une vie humaine.

En tout cas le peuple ivoirien aurait montré sa maturité en faisant allégeance au conseil constitutionnel. Est-ce le début d’une nouvelle Afrique vraiment indépendante ? Tous les médiateurs qui ont séjourné en Cote d’ivoire depuis le début de cette crise ont avalé la langue car la réalité sur le terrain est tout autre chose. A commencer par le président de l’Union Africaine Jean Ping, quand un journaliste ivoirien lui a posé la question de savoir s’il maintenait sa position qui est celle du départ de Mr Gbagbo comme il l’avait annoncé sur une chaîne française, Jean Ping a dit n’avoir jamais demandé sur chaîne le départ de Gbagbo et qu’il était surpris d’apprendre cela sur les ondes de RFI.

A suivre    

Ibrahim WATARA

La Révélation 14/01/2011