EN UN MOT: Sale temps pour le parti présidentiel

Le président IBK a donc raison de ne pas confier la Primature à son parti dont les leaders étalent chaque jour leur rapport difficile avec la morale politique. On n’a pas encore fini de déplorer la sortie hasardeuse du secrétaire général du RPM dans l’affaire du présumé détournement de fonds de l’Uémoa par Soumaïla Cissé (l’URD du chef de file de l’opposition s’est fendu d’un communiqué rappelant tous les scandales depuis sous Alpha jusqu’aux derniers portant sur les engrais frelatés et les tracteurs surfacturés) qu’on apprend qu’un pugilat a opposé deux caciques ce weekend lors d’une réunion extraordinaire au siège national à l’Hippodrome.

Contre les deux protagonistes qui sont l’ancien député de Kati non moins trésorier adjoint du BPN Djibril Dicko et Madou Diallo ancien maire de la Commune II et actuel directeur de cabinet du président de l’Assemblée nationale , le parti semble divisé entre les partisans d’une exclusion et ceux qui réclament un simple avertissement dans une affaire qui annonce d’autres joutes violentes entre partisans du président de l’Assemblée nationale et ceux de Bocary Tréta. Face à ces déboires de son parti, IBK semble compter sur les autres partis de la coalition de la majorité. A juste raison.

DAK
Source: L’Indicateur Du Renouveau 10/05/2016