EN UN MOT Quand Kidal se souvient de Bamako

Le procès du capitaine Amadou Haya Sanogo est passée par là : le retour de Kidal dans le giron national se passe presque dans l’anonymat. Pourtant, il s’agit d’un événement majeur pour le pays dont tout le malheur est parti de cette ville que certains pays occidentaux déclaraient « incompatible » avec le Mali avant que les événements et les épreuves des derniers temps ne viennent rappeler aux apprentis indépendantistes qu’ils ne pourront jamais vivre longtemps loin de la mère-patrie.
En effet, le rang national est édicté aux ex-rebelles par les misères imposées par leur projet fou : maladie, famine, soif… Face aux menaces d’une révolte des populations qui ont déjà manifesté contre la gestion des aides humanitaires par la Coordination des mouvements de l’Azawad, les détracteurs de la République, lâchés financièrement et politiquement par leurs commanditaires français, algérien, qatarien et scandinave et militairement laminés par les mouvements d’auto-défense, n’avaient d’autre choix que de rentrer dans les rangs. Ce n’est pas gratis si le ministre de l’Energie et de l’Eau n’a pas été accueilli le week-end dernier avec des cailloux. C’est parce que : « La nécessité fait monter le singe sur l’arbre épineux ».
DAK