EN UN MOT Pourquoi Sanogo et Co. n’ont pas été libérés mardi…

Il était acquis que 11 des 14 détenus dans l’affaire de disparition forcée de bérets rouges
allaient être libérés ce mardi par la justice. Leurs avocats ont en tout cas quitté la Cour
suprême le matin avec l’assurance de retrouver leurs clients à 16 h avec la bonne nouvelle.
Mais vers 14 h, ils ont été appelés pour leur annoncer le rejet pur et simple de leur demande
qui avait été suscitée par des hommes politiques qui voulaient renouer avec les anciens
maîtres de Kati et leurs proches en cette veille de présidentielle.
Il se dit que ce sont les pays occidentaux, notamment les Etats-Unis d’Amérique et les ONG
internationales de défense des droits humains qui ont mis la pression sur les autorités pour
qu’elles dénoncent cet arrangement politique. Mais, malgré la garantie d’améliorer leurs
conditions de détention et des soutiens matériels à leurs familles, le capitaine Sanogo et ses
13 codétenus parmi lesquels Seyba Diarra et Christophe Dembélé hésitent à donner des
consignes de vote.
DAK