DR OUMAR MARIKO, PRESIDENT EN EXIL DE SADI : «Incarnant la perfection humaine, Victor était en avance sur son temps» !

Nous avons perdu un grand homme, l’animateur principal, qui inculquait par toutes les méthodes possibles, la parole, le comportement, le geste, le sens de la vie, de la justice sociale. Un combat pour lequel il a tout donné. Et certains diront jusqu’à oublier sa famille et lui-même. Victor n’a pas oublié sa famille, il ne s’est pas oublié. Il était investi d’une mission, qui a donné à chacun de nous ce qu’il devait et ce qu’il pouvait donner. Mais ce qu’il a laissé comme traces en chacun d’entre nous, seront des traces indélébiles et vont se propager de génération en génération. Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, ça se propagera, et l’on se rendra compte que même les défauts de Victor étaient un dépassement dont on comprendra le sens dans les années à venir… Victor était en avance et était l’homme qui incarnait la perfection humaine. Je ne le dis pas seulement par émotion, mais j’y crois et je suis convaincu que c’est ainsi. On le découvrira…

L’adversité l’a toujours fait sourire et interpeller sur son devoir de rééduquer même ceux là qui ne comprenaient pas le sens de son combat et qui le traînaient, qui le mésestimaient et qui le traitaient de façon méchante. Victor n’a jamais connu ce que c’est que la méchanceté. Un homme droit, transparent, un homme honnête pour tout dire…

Combattant suprême de la Révolution, une Révolution que nous attendons toujours, que nous avons eu à faire et qui a été récupérée, cassée à chaque tournant de notre vie. Nous avons pensé que le Combattant suprême de cette révolution allait nous conduire à bon port, mais il nous a laissé une tâche ardue que nous promettons de continuer !