À l’initiative de la Fédération de la diaspora haïtienne et la Coalition des organisations de la diaspora haïtienne (COODAH), une rencontre s’est tenue, mardi avec un membre du Congrès américain sur la situation d’Haïti. Selon le coordonnateur de la COODAH, Pierre Jean Raymond André, un briefing sur la politique internationale appliquée en Haïti et la nécessité de changer de cap ont été exprimés par les représentants de la diaspora.
Il revient à la société civile haïtienne de définir les besoins et priorités d’Haïti, a plaidé Pierre Jean Raymond André. Un plaidoyer pour l’implication active de la diaspora dans le développement du pays a été renouvelé, poursuit-il.
À ce tournant difficile, un déploiement d’une force étrangère à travers un support robuste pour mater les gangs, s’avère une obligation. De l’avis du dirigeant de la COODAH, la Police nationale d’Haïti (PNH) fondée en 1994, semble aujourd’hui faire face à des défis multiples liés à une augmentation des foyers de gangs et une diversification des pratiques criminelles.
Au cours de cette rencontre de haut niveau réalisée par visioconférence, la COODAH declare appuyer un appui technique à la PNH afin de rendre professionnelle l’institution policière et de l’adapter à la nouvelle réalité.
La représentante du Congrès américain, Frederica S. Wilson a promis de faire écho aux différentes préoccupations des membres de la diaspora haïtienne sur le dossier d’Haïti. Une rencontre avec d’autres entités américaines est en perspective, a annoncé Pierre Jean Raymond André. La présence dans la rencontre d’autres personnalités dont le professeur Paul Latortue, de Bernadette Guirand, du Dr Bernier Lauredan a été signalée.
Source:Hervé Noël
