DIABÈTE ET HÉMOPHILIE: La ministre Diéminatou Sangaré redonne le moral aux malades

Le ministre de la Santé et du Développement social, Mme Diéminatou Sangaré, à l’Association de lutte contre l’Hémophilie et les autres coagulophaties (AMALHEC) à Missabougou

Le ministre de la Santé et du Développement social, Mme Diéminatou Sangaré, a rendu visite aux associations des malades du diabète et de l’hémophilie le vendredi 19 août 2022. Un déplacement perçu par celles-ci comme un signe d’espoir.

Encourager et insuffler une nouvelle dynamique aux activités de l’Association de lutte contre l’Hémophilie et les autres coagulopathies (AMALHEC) à Missabougou et la Maison de la Prévention du Diabète située à Bougouna ! Telle est la motivation du ministre de la Santé et du Développement social​, ​Mme Diéminatou Sangaré, en leur rendant visite le 19 août 2022. Aux préoccupations qui lui ont été exposées, elle a apporté des réponses claires, sans langue de bois, suscitant ainsi de l’espoir au sein desdites associations. 

Cherté des produits (facteurs) et le recensement des malades à travers le pays ont été évoqués comme difficultés majeures au niveau de l’AMALHEC. Mais grâce aux efforts de la Fédération mondiale de l’hémophilie (FMH), les facteurs sont régulièrement fournis. Chargé de la prise en charge des malades, Pr. Yacouba Diallo (Hématologiste à l’Hôpital du Mali) a indiqué qu’il compte sur les autorités sanitaires dans la facilitation de l’accès aux médicaments. Quant à Mme Diéminatou Sangaré, elle a rassuré l’association de la disponibilité du gouvernement à créer les conditions de l’amélioration des conditions de prises en charge des patients souffrant de l’hémophilie. 

Elle s’est rendue aussi à la Maison de la prévention du diabète qui est une initiative de la Fédération nationale des diabétiques du Mali (FENADIM), l’ONG Santé Diabète et l’ONG Walé. Selon les intervenants, les actions sont axées sur la prévention et le traitement de cette maladie. Selon les différents intervenants, la prévention nécessite le respect d’un régime alimentaire spécifique pour ne pas aggraver le tableau clinique du malade. D’où la nécessité d’une synergie d’actions favorisant la sensibilisation et l’information des populations sur le diabète et ses facteurs de risques ainsi que sur les comportements favorables à la santé à travers des thématiques sur le régime alimentaire et l’activité physique. 

Le ministre de la Santé et du Développement social a assuré avoir pris bonne note de leurs remarques et préoccupations avant de prodiguer en retour des conseils d’hygiène de vie alimentaire, notamment la consommation modérée du sucre et de l’huile alimentaire. « Nous devons favoriser la promotion de l’éducation à la santé du patient atteint de diabète afin de l’aider à mieux gérer sa maladie et éviter des complications… », a plaidé Mme Diéminatou Sangaré. 

Naby