Controverse de trafic de cigarettes, tramadol et méthamphétamine Soburex et Apollinaire Compaoré répondent au journal Les Secrets Bancaires

Dans sa parution N°118 du 01 avril 2019, l’hebdomadaire Les Secrets Bancaires citait le dernier rapport du groupe d’experts indépendant des Nations unies, daté de février, qui indiquait que « la complicité existant entre des groupes armés qui coopèrent à la mise en œuvre de l’Accord d’Alger et des groupes armés terroristes, et la participation des premiers à des réseaux de criminalité organisée, continuent de menacer la mise en œuvre de l’Accord ». Aussi, avions-nous proposé à nos lecteurs, un article de Le Monde.fr, qui avait l’avantage de révéler « un trafic dépassant les frontières maliennes et dans lequel serait impliqué un poids lourd de l’économie burkinabé : Apollinaire Compaoré, proche de l’ancien président déchu Blaise Compaoré, et actuellement patron des patrons du Burkina Faso ». Cet article de Le Monde.fr indique que « La persistance de ces présumés doubles jeux embarrasse le Conseil de sécurité à l’aube d’échéances majeures». Selon le rapport, la société de distribution de M. Compaoré, la Soburex, serait impliquée dans un trafic illicite de cigarettes sous-régional, qui transiterait du nord du Burkina Faso vers le Mali, à destination de l’Europe…

Interpellé sur cette affaire lors de son déplacement à Ouagadougou, l’ambassadeur François Delattre, représentant permanent de la France au Conseil de sécurité de l’ONU répond : « Il est possible de sanctionner des trafiquants qui utiliseraient le produit de leurs trafics pour soutenir ceux qui font obstacle au processus de paix… », écrit Le Monde.fr.

Ainsi suite à la publication de cet article dans notre parution N°118 du 01 avril 2019, la Société SOBUREX ainsi que son Gérant, Monsieur Apollinaire COMPAORE, viennent d’adresser au journal Les Secrets Bancaires, un droit de réponse, à travers son Avocat Me Mamadou Samaké. Nous nous faisons le devoir et le plaisir de publier ledit droit de réponse qui vient dans les délais requis, mais auquel le silence était vraiment préférable, si nous avions été consultés par ses auteurs. Dont acte !

DROIT DE REPONSE

MADAME LA DIRECTRICE DE LA PUBLICATION DU JOURNAL « Les secrets Bancaires », Avenue de l’OUA, immeuble TOURELA (en face d’Africable), Sogoniko-Bamako

OBJET : Droit de réponse de la société SOBUREX

Article : « BURKINA-MALI, INSECURITE, TRAFIC DE CIGARETTES, TRAMADOL ET METHAMPHETAMINE » « Soburex, la société d’Apollinaire Compaoré au milieu de la controverse »

Madame la Directrice de la Publication,

Je vous écris en ma qualité d’Avocat de la Société SOBUREX ainsi que de son Gérant, Monsieur Apollinaire COMPAORE et ce, suite à l’article publié le 1er Avril 2019 dans votre journal « Les Secrets Bancaires » et intitulé « BURKINA-MALI, INSECURITE, TRAFIC DE CIGARETTES, TRAMADOL ETMETHAMPHETAMINE » « Soburex, la société d’Apollinaire Compaoré au milieu de la controverse », à l’adresse suivante : Avenue de l’OUA, immeuble TOURELA (en face d’Africable), Sogoniko-Bamako.

Dans cette parution, cet article a été écrit à la une du Journal et notamment en page Six (6), dans la 2ème colonne, les imputations ci-après à l’encontre de la société SOBUREX ainsi que de son Gérant Monsieur Apollinaire COMPAORE :

«…selon le rapport du groupe d’experts indépendants, cette dynamique est également contrariée par l’implication de « groupes maliens associés à la plateforme » une des parties de l’accord-dans un trafic dépassant les frontières maliennes et dans lequel serait impliqué un poids lourd de l’économie Burkinabé : Apollinaire COMPAORE…, La société de distribution de M. compaoré, la Soburex, serait impliquée dans un trafic illicite de cigarettes sous-régional, qui transiterait du nord du Burkina Faso vers le Mali, à destination de l’Europe. Le 1er Juin 2018 les autorités maliennes auraient ainsi confisqué « 515 boîtes de cigarette » de la marque American Legend importées illégalement et qui auraient été expédiées par la Soburex »,

Ces faits extrêmement graves imputés à tort à la SOBUREX et à son Gérant, Monsieur Apollinaire COMPAORE sont non seulement de nature à jeter le discrédit sur eux, mais également à les faire passer injustement pour un obstacle à la mise en œuvre de l’Accord de Paix dans la région.

Et ce n’est pas en attaquant indument la Société SOBUREX et son Gérant, Monsieur Apollinaire COMPAORE qu’on peut rechercher efficacement la mise en œuvre de l’Accord de Paix.

Par ailleurs, l’article dont il est question ici ne contient donc que de fausses allégations les concernant ; il est diffamatoire et leur cause un préjudice particulièrement âpre.

Il apparait même clairement que cet article n’est qu’une pale reprise de celui diffamatoire publié le 26 Mars 2019 sur le site Le Monde.fr et intitulé «  En visite au Sahel, le Conseil de Sécurité de l’ONU presse Bamako d’accélérer « la réconciliation » et qui a même déjà l’objet d’un droit de réponse qui a permis de mettre fin aux allégations mensongères et diffamatoires à l’égard de la SOBUREX et son Gérant, Monsieur Apollinaire COMPAORE.

La société SOBUREX a toujours respecté la législation douanière burkinabé et exige de tous ses clients, qui sont entièrement responsables des opérations d’acheminement vers les pays à destination hors du Burkina Faso, le respect des législations en vigueur dans ces pays et la société SOBUREX ne saurait donc être tenue pour responsable des éventuels manquements de ses clients à la réexportation hors du territoire burkinabé.

A ce compte, conformément aux dispositions de l’article 30 de la Loi numéro 046 du 7 Juillet 2000 portant Régime de la Presse et Délits de Presse, je vous demande de bien vouloir publier le droit de réponse ci-après :

« La SOBUREX et son Gérant, Monsieur Apollinaire COMPAORE ne participent pas à l’insécurité, au trafic de cigarettes, tramadol et méthamphétamine au Burkina Faso et au Mali.

Ils dénoncent et stigmatisent les imputations diffamatoires dont ils sont l’objet dans l’article de « Les secrets Bancaires » du 1er Avril 2019 et intitulé :

« BURKINA-MALI ; INSECURITE, TRAFIC DE CIGARETTE, TRAMADOL ET METHAMPHETAMINE » « Soburex, la société d’Apollinaire Compaoré au milieu de la controverse ».

La SOBUREX et son Gérant, Monsieur Apollinaire COMPAORE sont respectueux de la législation douanière burkinabé et exigent de leurs clients à la réexportation, le strict respect des législations en vigueur dans les pays de destination des marchandises.

Les éventuels manquements des clients de la Société SOBUREX ne sauraient lui être imputés.

Ces attaques haineuses et violentes ne sauraient garantir à leurs auteurs qui se cachent derrière cette presse l’impunité aussi bien morale que légale. Elle ne saurait non plus constituer un abri derrière lequel se dissimulent les lâches et les poltrons qui prennent pour adversaires personnels ou politiques la SOBUREX et son Gérant, Monsieur Apollinaire COMPAORE.

La SOBUREX a toujours eu et aura toujours un comportement transparent et exemplaire et œuvrera toujours pour une stricte application de l’Accord de Paix dans la région ; d’autant plus que Monsieur Apollinaire COMPAORE est un Opérateur Economique qui participe à l’essor de l’Economie Nationale au Mali par des investissements massifs qui contribuent par ailleurs à la promotion de l’emploi. Il ne mérite donc pas qu’on lui dresse une telle parodie de portrait ».

Conformément aux dispositions susvisées de la loi, indépendamment de ce qu’elle ne renonce aucunement à aucun droit à réparation de l’immense préjudice qu’elle a subi du fait de ces imputations diffamatoires, dès réception des présentes, vous disposez d’un délai de trois (3) jours ouvrables pour insérer le droit de réponse de la SOBUREX.

Dans cette attente et vous remerciant par avance de votre diligence, je vous prie de croire, Madame la Directrice de la publication, en l’assurance de ma considération distinguée

Offrant de payer le surplus, si cet article dépasse en longueur celui qui l’a provoqué.                                                                                   Bamako, le 10 Avril 2019                                                                       MAITRE MAMADOU SAMAKE               AVOCAT A LA COUR               BAMAKO

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Le commentaire de la Rédaction de les Secrets bancaires

Maitre Mamadou Samaké, Avocat à la Cour, nous respectons infiniment votre profession en ce qu’elle permet de soutenir ou de défendre l’innocent aussi bien que le coupable, le bon aussi bien que le fautif et le criminel. Et nous respectons la présomption d’innocence de tous, même de ceux sur lesquels planent de lourds soupçons de participer dans les crimes organisés transfrontaliers, impliquant des nationaux maliens et burkinabé, dans le but de déstabiliser nos Etats et de les rendre ingouvernables, pour en faire un boulevard de commerces illicites. Maître, vous avez une noble profession qui vous laisse le choix de défendre le bon, le brut ou le truand.

Concernant notre article, vous soutenez que « Ces faits extrêmement graves imputés à tort à la SOBUREX et à son Gérant, Monsieur Apollinaire COMPAORE sont non seulement de nature à jeter le discrédit sur eux, mais également à les faire passer injustement pour un obstacle à la mise en œuvre de l’Accord de Paix dans la région. Et ce n’est pas en attaquant indument la Société SOBUREX et son Gérant, Monsieur Apollinaire COMPAORE qu’on peut rechercher efficacement la mise en œuvre de l’Accord de Paix. Par ailleurs, l’article dont il est question ici ne contient donc que de fausses allégations les concernant ; il est diffamatoire et leur cause un préjudice particulièrement âpre ». Et nous nous étonnons que ce droit de réponse nous soit adressé, car l’article n’est qu’un condensé du rapport du groupe d’experts indépendant des Nations unies, daté de février 2019. C’est étonnant qu’un avocat qui prétend défendre se trompe de cible et ne sache pas où s’adresser quand il s’agit des Nations-Unies. Les Secrets Bancaires n’est pas une représentation de l’ONU, nous sommes un modeste hebdomadaire d’information économique et financière. Nous n’avons fait qu’informer de ce que le groupe d’experts indépendants des Nations Unies a rapporté de sa mission d’enquête sur le terrain. Si stigmatisation ou « imputations diffamatoires », il y a, celles-ci ne seraient pas le fait de « Les secrets Bancaires » ; mais ne prenez pas l’effet pour la cause notre cher Maître à la cour, défendez votre mentor, défendez votre pain, mais ne vous trompez pas d’adversaire. « Ces attaques haineuses et violentes ne sauraient garantir à leurs auteurs qui se cachent derrière cette presse l’impunité aussi bien morale que légale. Elle ne saurait non plus constituer un abri derrière lequel se dissimulent les lâches et les poltrons qui prennent pour adversaires personnels ou politiques la SOBUREX et son Gérant, Monsieur Apollinaire COMPAORE ». Maître, je pense que vous devez temporiser, car vous perdez votre verbe et tombez dans le manque de gentillesse, or a dit Léopold Sedar Senghor, le français est la langue de la simplicité et de la gentillesse. Si vous n’êtes pas simple et gentil, vous devez renoncer à faire carrière dans l’avocature.

« Monsieur Apollinaire COMPAORE est un Opérateur Economique qui participe à l’essor de l’Economie Nationale au Mali par des investissements massifs qui contribuent par ailleurs à la promotion de l’emploi ». Il ne mérite donc pas qu’on lui dresse une telle parodie de portrait », dites-vous. Monsieur Apollinaire COMPAORE y a intérêt ! Merci de votre compréhension, Maître !

La Rédaction