CONTRE L’INSECURITE DANS LE LIPTAKO-GOURMA : NDI accompagne les efforts des chefs d’Etat

Avec un nouveau programme lancé hier à Bamako, l’Institut national démocratique (NDI) entend accompagner  les efforts des gouvernements du Burkina Faso, Mali et Niger et les dispositifs régionaux visant à lutter contre les phénomènes d’insécurité.

 

Soutenir les institutions démocratiques pour le développement des cadres juridiques et politiques sensibles aux préoccupations sécuritaires des citoyens, tel est l’intitulé d’un nouveau programme de NDI lancé le 28 novembre 2018 à Bamako.

Ce programme, selon Dr. Badié Hima, directeur résident du NDI, a pour objectif global, le développement de la collaboration régionale entre les institutions gouvernementales, les parlements et la société civile du Burkina Faso, du Mali et du Niger pour contribuer à l’élaboration de stratégies de sécurité inclusives et harmonisées.

Pour ce faire, explique-t-il, il va aider les centres nationaux d’études stratégiques et de sécurité des trois pays à s’engager auprès des parlementaires et des organisations de la société civile dans l’élaboration de cadres politiques nationaux et régionaux inclusifs.

« Une coopération accrue entre les centre d’études stratégiques sur la sécurité, les parlementaires, la société civile, l’Autorité du Liptako Gourma et le G5-Sahel est essentielle pour améliorer pour harmoniser les politiques afin de mieux répondre aux besoins des communautés et lutter efficacement contre les menaces sécuritaires », a soutenu Dr Hima.

Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali, à travers son secrétaire général, a salué initiation de programme. Mahamane Amadou Maïga a assuré NDI de l’accompagnement du gouvernement du Mali et ceux du Burkina et Niger pour l’atteinte des objectifs du programme.

Afin de peaufiner l’approche d’implémentation de ce programme régional, NDI organise en collaboration avec les centres d’études stratégiques sur la sécurité des trois pays, des organisations de la société civile un atelier sous-régional de deux jours pour une réelle appropriation du programme.

A noter que le projet est financé par le Fonds national pour la démocratie (NED) des Etats-Unis.

  1. Diallo

 

13e ARRONDISSEMENT :

Il est arrêté pour vente illégale de parcelles

Les faits qui se sont déroulés à Baguinéda, N’Tabacoro et alentours impliquent un certain  Bouna soupçonné d’avoir escroqué plusieurs personnes à coup de millions de F CFA dans la vente illégale de terrains.

Sur la base des plaintes de beaucoup de ses victimes dans les différents commissariats et dans les gendarmeries, l’auteur de ces actes a été arrêté la semaine dernière par le commissariat de police du 13e arrondissement.

Selon le commissaire adjoint, l’homme est un spécialiste de faux et usage de faux en tout genre de documents pour pouvoir vendre ses terrains.

Une découverte du commissariat de police du 13e arrondissement va rapidement conduire le nommé Bouna Touré  à se rapprocher de la police.

C’est fort de ce constat, qu’il a été interpellé par les agents des forces de l’ordre, à son arrivée au commissariat. Il avait sur lui, « des documents du site et une fausse pièce d’identité, sur laquelle est mentionné le nom du propriétaire légitime des terrains ».

Au cours de son audition par la police au commissariat du 13e arrondissement, l’homme n’a pas nié les faits. Il a reconnu qu’il travaille avec d’autres personnes et qu’il n’a pas mangé seul. Le commandant en charge de l’enquête promet de faire parler le commanditaire afin d’identifier ses complices.

Adama Diabaté

 

COUR D’ASSISES DE BAMAKO :

Il prend 15 ans de réclusion criminelle pour le meurtre d’un enfant de 10 ans

 

La Cour d’assises de Bamako a condamné Moussa Sangaré, accusé du meurtre de son cousin Soungalo Sangaré, à 15 ans de réclusion criminelle lors de son audience du mardi 27 novembre 2018.

Moussa Sangaré était face aux juges. Le visage ferme, il a  répondu  froidement aux questions de la Cour. La voix hausse et imposante, ce qui a fini par agacer les membres de la juridiction criminelle.

Le président de la Cour a établi les circonstances de la commission de l’infraction. Selon le président Maïga, Moussa s’est rendu le 21 décembre au domicile de son oncle établi à Sénou pour demander à son cousin Soungalo de l’accompagner à la recherche du bois pour construire un hangar. Ce dernier l’a suivi. Arrivés  à la porte,  Moussa lui a assené  à l’aide d’une machette des coups avant de prendre la poudre d’escampette. L’énergique Moussa, devant la barre, a nié tout d’un revers de main. Son oncle, ému, a témoigné que Moussa a commis un acte « odieux » et « criminel ».

Le procureur Sogoba, qui s’est remis à la décision qui sera prise par la Cour après sa délibération, a qualifié les faits de « graves ». « Mon devoir, c’est de vous aider à trouver la vérité dans cette affaire  grave »,  a-t-il lancé à l’endroit de la Cour.

Pour le représentant de la société,  tous les éléments sont réunis pour sanctionner le comportement « criminel » de l’accusé. « Moussa a visé son cousin dans les parties sensibles : le cou et la tête avec une machette », a défendu le procureur. D’après lui, c’est la preuve « plausible de son intention criminelle ».

Son défenseur, Me Moriba Traoré, a plaidé la clémence de la Cour avant de mettre l’accent sur l’état mental de son client : « Monsieur le président je ne pense que mon client jouisse de toutes ses facultés mentales.  Il a commis ce meurtre avec inadvertance », enchaînera-t-il.

La Cour a reconnu des circonstances atténuantes à l’accusé et l’a condamné à 15 ans de réclusion criminelle. Moussa s’est écroulé sous le regard de ses proches et amis.

  1. M.