CONSEIL SUPÉRIEUR DE LA DIASPORA MALIENNE (CSDM) : NON, M. BAIDY DRAMÉ N’EST PAS LE PRÉSIDENT

Par erreur, nous avons publié une interview de M. Baidy Dramé qui s’est présenté comme étant le président du Conseil supérieur de la diaspora malienne (Csdm), dans notre parution de vendredi dernier. Pour éclairer notre lanterne sur cette affaire, le Bureau Exécutif National de l’organisation nous a adressé un droit de réponse pour démentir les propos de M. Baidy Dramé. A lire ! 

Droit de réponse du président du CSDM au journal Le Tjikan  

Baidy Dramé n’est pas le président du CSDM

Monsieur le Directeur de Publication,

Je viens par la présente faire valoir mon droit de réponse après la publication par votre site internet d’une interview d’un individu se faisant passer pour le président de notre association, le Conseil supérieur de la diaspora malienne (CSDM). Notre surprise est d’autant plus grande que cet individu ne fait plus partie de notre association depuis plusieurs années. Nous l’avons exclu de notre association en raison de plusieurs manquements graves. Notre surprise est aussi plus grande, parce que plusieurs vos reporters ont été invités à assurer la couverture médiatique de nos activités. A ce que je sache, vos reporters n’ont jamais vu cet individu présider nos activités. Bien plus, jusqu’à preuve du contraire, notre organisation n’a encore organisé une activité pour apporter un changement au niveau de sa présidence. Le Conseil supérieur de la diaspora malienne est une organisation crédible qui respecte ses textes. Jusqu’à preuve du contraire, il est dirigé par notre emblématique président, Haïdara Mohamed Chérif. Il dirige notre organisation avec dévouement et abnégation.

Nous pensons qu’un simple coup de file aurait suffi pour assurer de la qualité de cet individu qui ne peut même prétendre revendiquer le moindre titre du CSDM. Le nommé Baidy Dramé est simplement un usurpateur de titre. Il n’est aujourd’hui d’aucune instance du CSDM. Il a été renvoyé du CSDM France pour : « escroquerie en bande organisée, manipulation des membres du bureau, atteinte à l’image du CSDM, atteinte au patrimoine du CSDM, abus de confiance, dépôt frauduleux du logo du CSDM à l’Institut national de la propriété intellectuelle (INPI) en octobre 2018 (appropriation du logo), blocage du fonctionnement régulier du bureau du CSDM France (refus de convoquer les réunions…). ».

Plusieurs décisions de justice, au Mali et en France, confirment qu’il n’est pas membre du CSDM.

Au Mali, le Tribunal de Grande instance de la commune VI du district de Bamako l’a condamnée à 2 ans prison ferme. Il a été condamné pour « défaut de qualité ». Donc depuis ce jour, il n’a aucun droit d’agir ou de se faire passer pour un membre du CSDM. Son interview n’est autre qu’un déni de justice.

Aussi, en août 2021, Baïdy Dramé a été condamné par le Tribunal de grande instance de la commune III du district de Bamako à 2 ans de prison ferme et au paiement d’une amende d’un (1) million de F CFA. Les causes de sa condamnation : dénonciation calomnieuse et injures par le biais d’un système informatique.

Pire encore, il a été condamné en France à payer 3000 euros au CSDM et la Cour d’appel de Paris lui a refusé la qualité à agir au nom du CSDM. En effet, dans son verdict du 9 novembre 2022, la Cour d’Appel de Paris a déclaré « frauduleux le dépôt de dessin effectué à l’INPI par M. Baïdy Dramé le 31 octobre 2018 sous le n°20184909 ». Elle a donné également le transfert du dessin déposé le 31 octobre 2018, sous le n°20184909, au profit du Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne (CSDM), avant de condamner Baïdy Dramé aux dépens de première instance et d’appel, et vu l’article 700 du code de procédure civile le condamne à verser à ce titre au Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne (CSDM) pour les frais irrépétibles de première instance et d’appel une somme de 3 000 euros.

Aussi, en plus de ces condamnations en France et au Mali, l’usurpateur risque un procès pénal à Paris.

Nous sommes donc surpris que vous puissiez publier une interview d’un tel individu qui prétend être le président de notre organisation. Cette interview pourrait nuire gravement au crédit de notre organisation. C’est pourquoi, nous vous envoyons ce droit de réponse pour rétablir la vérité et couper court à cette mauvaise information, qui, pour nous, est un fake new. Comptant sur diligence à publier ce droit de réponse, je vous remercie pour votre aimable attention.

Le secrétaire à la communication du CSDM

Le titre et le chapeau sont de la rédaction

XXX

Mohamed Chérif Haïdara, président du Csdm

« M. Baïdy Dramé ne représente ni le Csdm ni la diaspora malienne en France »

Dans un communiqué publié le 7 mai dernier, le bureau exécutif national du Conseil supérieur de la diaspora malienne (Csdm), dirigé par Haïdara Chérif Mohamed, a déclaré que M. Baïdy Dramé est un usurpateur de titre et n’est ni membre du Csdm. 

« Baïdy Dramé a été suspendu puis radié de toutes les instances du Csdm avec ses complices depuis 2019 par notre démembrement de France, puis entériné par le bureau exécutif national. En dépit des décisions judiciaires le concernant, il continue de se servir du nom du Csdm pour satisfaire son égo », explique le président légal et légitime du Csdm, Mohamed Chérif Haïdara.

Pire, ajoute-t-il, nous avons été informés d’une tentative d’escroquerie et d’usurpation de titre de Monsieur Baïdy Dramé demandant un financement de l’Union européenne au nom du Conseil  supérieur de la diaspora malienne (Csdm) ».

Dans cette affaire, la justice malienne et française ont tranché en faveur de M. Haïdara. Selon les décisions judiciaires, M. Baïdy Dramé n’a aucune qualité à agir au nom du Csdm dont les statuts et le règlement intérieur, régulièrement modifiés lors de la conférence nationale statutaire, ne laissent cette faculté qu’au seul président qui est Mohamed Chérif Haïdara.

En conséquence, la justice a déclaré son action irrecevable pour défaut de qualité.

Selon le bureau national du Csdm, M. Baïdy Dramé a été exclu de toutes les instances de l’organisation en raison de plusieurs manquements graves par le bureau de France, à savoir pour escroquerie en bande organisée, manipulation des membres du bureau, atteinte à l’image du Csdm, atteinte au patrimoine du Csdm, abus de confiance, dépôt frauduleux du logo du Csdm à l’Institut national de la propriété intellectuelle (INPI) en octobre 2018 (appropriation du logo), blocage du fonctionnement régulier du bureau du Csdm France (refus de convoquer les réunions…)
A cela s’ajoutent plusieurs décisions de justice, au Mali et en France, qui confirment qu’il n’est pas membre du Csdm.

« Au Mali, le tribunal de grande instance de la commune VI du district de Bamako l’a condamné à 2 ans de prison ferme. Il a été condamné pour « défaut de qualité ». Donc, depuis ce jour, il n’a aucun droit d’agir ou de se faire passer pour un membre du Csdm », précise le communiqué.

Aussi, en août 2021, Baïdy Dramé a été condamné par le Tribunal de grande instance de la commune III du district de Bamako à 2 ans de prison ferme et au paiement d’une amende d’un (1) million de F CFA. Les causes de sa condamnation : dénonciation calomnieuse et injures par le biais d’un système informatique.

Pire encore, en France, il a été condamné à payer 3000 euros au Csdm et la Cour d’appel de Paris lui a refusé la qualité à agir au nom du Csdm. En effet, dans son verdict du 9 novembre 2022, la Cour d’appel de Paris a déclaré « frauduleux le dépôt de dessin effectué à I’Inpi par M. Baïdy Dramé le 31 octobre 2018 sous le n°20184909».

« Elle a donné également le transfert du dessin déposé le 31 octobre 2018, sous le n°20184909, au profit du Conseil supérieur de la diaspora malienne (Csdm), avant de condamner Baïdy Dramé aux dépens de première instance et d’appel, et vu l’article 700 du code de procédure civile, le condamne à verser à ce titre au Conseil supérieur de la diaspora malienne pour les frais irrépétibles de première instance et d’appel une somme de 3000 euros », explique le Bureau National Exécutif du Csdm.

Adama DAO

Source: Tjikan