CONFÉDÉRATION DE L’ALLIANCE DES ÉTATS DU SAHEL:Une banque d’investissement pour se soustraire des contraintes extérieures

La Banque d’investissement et de développement (BID) de la
Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES) sera dotée d’un
capital initial de 500 milliards de FCFA ! L’annonce a été faite le 30 juin
2025 par le Premier ministre Abdoulaye Maïga dans son intervention
devant la 4e Conférence internationale sur le financement du
développement à Séville (Espagne). Cette initiative va permettre aux
pays de l’État d’investir dans leur développement en toute souveraineté.

Faire de la Confédération «une puissance panafricaniste» ! Telle est l’ambition
des dirigeants de l’Alliance des États du Sahel (AES). Une volonté martelée
par le Premier ministre Abdoulaye Maïga devant les participants à la 4e
conférence internationale des Nations unies sur le financement du
développement organisée à Séville du 30 juin au 3 juillet 2025. Cette ambition
se heurte pour le moment à des contraintes non négligeables comme les
actions de malveillance de certains anciens partenaires techniques et
financiers qui parrainent le terrorisme dans nos Etats.
Mais, en vue de parvenir à un financement efficace de ses projets de
développement, la Confédération AES préconise, d’une part, des
investissements qui tiennent compte des priorités nationales et dans le respect
de la souveraineté des États et, d’autre part, une coopération internationale
(notamment sud-sud) dans les domaines de la technologie, de l’innovation, de
la science, de la transformation agricole, de l’industrialisation, de la transition
énergétique…
Mais, les dirigeants de la Confédération sont conscients des défis à relever et
surtout des écueils à contourner pour améliorer les conditions de vie des
populations et mettre fin à leur torture et à leur souffrance. C’est ainsi que,
pour se soustraire des contraintes liées au financement des projets de
développement, ils ont décidé de créer une Banque confédérale
d’investissement et de développement (BID-AES). Celle-ci va bénéficier d’une
dotation initiale (capitale) de 500 milliards de FCFA (environ 1 milliard de
dollars).
Cette initiative démontre la détermination des dirigeants des trois États
(Burkina Faso, Mali et Niger) à se donner les moyens de réellement investir
dans leur développement en toute souveraineté !
M. Bolly

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