Célébration du 14 juillet 2013 à Bamako Un «bal populaire» très apprécié


De nombreuses personnalités, dont le Premier ministre, des membres du gouvernement, des responsables d’institutions, des membres du corps diplomatique et deux candidats à la présidentielle avaient effectué le déplacement, tout come nombre de journalistes et de nombreux Français résidant et de passage dans notre pays. Les anciens combattants étaient également très présents et ils ont eu droit à un hommage appuyé de la part du diplomate français.

L’occasion était aussi belle pour  saluer les femmes et les hommes de l’Opération Serval, venus nombreux en grand uniforme à cette soirée, sous la houlette de leur Commandant, le Général de Saint Quentin.  Gilles Huberson le dira d’ailleurs dans son discours, «comme tous mes compatriotes, le 11 janvier, j’ai été fier d’être Français, car la France a montré qu’elle était prête à engager son armée, loin de son territoire, pour aider un pays ami et pour repousser un ennemi barbare. La France a montré qu’elle était prête à risquer la vie de ses soldats pour permettre au Mali de recouvrer son intégrité territoriale».

Le ministre Mamadou Namory Traoré a dit deux mots, au nom du Gouvernement du Mali, pour célébrer l’amitié maliano-française, avant que, juste après l’exécution, par une très grande Naïni Diabaté et un Taras très inspiré à la flûte, des deux hymnes nationaux, le ministre des Affaires Etrangères Laurent Fabius n’adresse, lui aussi, un message vidéo enregistré à l’assemblée. Tout ceci faisant suite au défilé parisien du matin, au cours duquel les forces maliennes et africaines ont été à l’honneur sur les Champs Elysée.

Gilles Huberson a rappelé l’élan de solidarité dont a fait preuve la communauté internationale, à la suite de la France, après le 11 janvier 2013, à commencer par l’Union européenne, qui a mis en place une mission de formation de l’armée malienne, la mission EUTM, représentée par le Général français Lecointre à la réception. Il n’a pas oublié la communauté française, dont une bonne partie est  restée au Mali malgré les risques pour sa sécurité, et a chaleureusement félicité les 50 bacheliers de la promotion 2013 du Lycée français Liberté, dont l’un va intégrer l’ENA de Paris à la prochaine rentrée universitaire.

Ramata Diaouré

L’indicateur Renouveau 2013-07-18 07:34:38