BREVES INFOSEPT Pour Racine Seydou Thiam, le mandat actuel de la MINUSMA ne permet de sécuriser ni ses forces, ni les FAMAS ni le Peuple malien

Pour Racine Seydou Thiam, le mandat actuel de la MINUSMA ne permet de sécuriser ni ses forces, ni les FAMAS ni le Peuple malien
Pour le cinquième mois consécutif, M. Racine Seydou Thiam, directeur de la Cellule de communication de la Présidence était face à la Presse le mardi 7 juin 2016 dans le cadre de l’émission «Rendez-vous avec Koulouba».
Ce cinquième numéro a été dominé par les questions sécuritaires, l’avancée du processus de paix, les investissements dans les secteurs de l’électricité et de l’eau et aussi par la baisse du prix de certains produits en ce mois de Ramadan.
Ainsi, selon M. Thiam, plus d’un an après la signature de l’accord de paix et de réconciliation, le processus de sa mise en œuvre n’évolue pas au rythme souhaité par le Président de la République, le Peuple Malien et les partenaires techniques et financiers.
Répondant à une préoccupation des hommes de médias, le premier responsable de la communication présidentielle dira que le mandat actuel de la MINUSMA ne permet de sécuriser ni ses forces, ni les FAMAS ni le Peuple malien.
Il a aussi souligné les investissements qui sont faits dans les secteurs de l’électricité et de l’eau. Ainsi, depuis 2013, ces investissements sont de l’ordre de 237 milliards de FCFA pour l’électrification urbaine et rurale et plus de 100 milliards pour le secteur de l’eau.
Il indiquera en outre que l’Etat a pris beaucoup d’initiatives pour soulager les populations en cette période de Ramadan. Initiatives que peinent à constater la ménagère au niveau de son panier.
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Pillage d’un entrepôt de denrées humanitaires à Kidal
Des habitants de Kidal ont pillé dans la matinée du 6 juin 2016 un entrepôt de vivres destinés à l’assistance humanitaire.
Pour le bureau malien de la coordination des actions humanitaires, ce «geste est inacceptable et constitue une violation des règles du droit international humanitaire qui garantissent la protection du personnel et des biens humanitaires ».
Les denrées pillées étaient destinées à couvrir les rations alimentaires d’un mois pour plus de 11 000 personnes vulnérables à travers les 11 communes de la région de Kidal. Pour rappel, en ce début de période de soudure, il est estimé qu’environ 3 millions de personnes souffrent d’insécurité alimentaire au Mali, dont 423 000 personnes qui nécessitent une aide urgente.
Ainsi, il est nécessaire que les opérations humanitaires puissent se dérouler sans entraves dans toutes les régions du Mali afin que les aides parviennent aux personnes dans le besoin.
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LANCEMENT DU FRONT POPULAIRE : POLE DE LA GAUCHE PATRIOTIQUE, REPUBLICAINE, DEMOCRATIQUE, SOCIALE, PROGRESSISTE ET PANAFRICAINE

L’Alliance des Démocrates Patriotes pour la Sortie de Crise (ADPS) a procédé, le lundi 06 juin 2016 au siège du parti CNAS-Faso Hère, au lancement du front populaire dénommé pôle de la gauche Patriotique, Républicaine, Démocratique, Sociale, Progressiste et Panafricaine.
La cérémonie de lancement a enregistré la présence de M. Zoumana Sacko, président du parti CNAS-Faso Hère, Soumana Tangara, Secrétaire général, Mme Traoré Tieydo Ba présidente du mouvement des femmes, Cheick Oumar Koné, membre du parti CNAS-Faso Hère ainsi que plusieurs autres personnalités. Le nouveau front populaire est composé de plus de 20 partis politiques et d’associations.
Il s’agit entre autres de l’US-RDA, du FAD, de la CNAS-FASO HERE et de l’Association pour la Promotion des Idéaux, des Pères des Indépendances Africaines (API-PIA).
Il a pour objectif d’œuvrer activement à la promotion du patriotisme, au réarmement moral du peuple et à l’émergence des idées.
Le programme de la gauche républicaine, démocratique, sociale et progressive permettra, selon le souhait de ses créateurs, l’accession au pouvoir par la voie des urnes.
Selon le président Sacko, le front populaire a été créé par les forces politiques qui se reconnaissent dans la démocratie pour relever le grand défi du pays qui est la paix et la réconciliation.
Pour le Front, dira M. Sacko, « il faut entendre par gauche comme un ensemble de valeurs et de principes notamment principes d’égalité de chance pour tous, de laïcité de l’Etat, d’émancipation de la femme, des promotions du monde rural, de la jeunesse et de l’état de droit».
L’encadrement, la direction et l’animation politique du front populaire sont organisés comme suit : une assemblée générale, un directoire politique, un comité exécutif et un règlement intérieur.
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5 EME ASSEMBLEE GENERALE DE L’ASSOCIATION ADEMA : MME SY KADIATOU SOW RECONDUITE A LA TETE DE L’ASSOCIATION

L’Association ‘’Alliance pour la Démocratie au Mali (ADEMA) a tenu, le samedi 04 juin 2016 à la pyramide du souvenir, leur assemblée générale de renouvellement du bureau. La cérémonie était présidée par Mme Sy Kadiatou Sow, présidente sortante de l’Association. Elle avait à ses côtés M. Aly Nouhoum Diallo, vice-président de l’Association et M. Tiémoko Sangaré, président du parti Adema.
On notait également la présence de M. Modibo Sidibé, président des FARE, de M. Moustapha Dicko, vice-président du parti Adema ainsi que plusieurs autres personnalités.
Aux dires de Mme Sy, cette 5ème assemblée générale a permis de passer en revue les activités réalisées au cours de la période allant de mai 2011 à mai 2016, de procéder à la lecture des statuts et règlement intérieur tel que commandé par la précédente assemblée générale. Elle a été aussi l’occasion pour renouveler l’organe dirigeant de l’association : « Notre assemblée se tient à un moment extrêmement difficile pour notre pays et particulièrement éprouvant pour la communauté internationale et pour les amis du Mali. En effet, chaque semaine apporte son lot de morts, de blessés, de victimes innocentes de la barbarie » a souligné la présidente avant de demander à l’assistance d’observer une minute de silence en la mémoire des disparus. L’association continue de croire que l’accord de paix et de réconciliation renferme des germes de la discorde. Malgré la signature de cet accord en mai 2016, la situation reste toujours alarmante. L’insécurité s’est installée de façon permanente et générale non seulement dans les régions du nord mais aussi à des degrés divers sur l’ensemble du territoire, a ajouté Mme Sy. A signaler que Mme Sy Kadiatou Sow a été reconduite à la tête de l’association et un bureau de 27 membres a été mis en placé.
=========================================================================== L’ATELIER INTERNATIONAL SUR LES ECOSYSTEMES DES ZONES HUMIDES INDUITS PAR LES PULSATIONS DE CRUE

Wetlands International, bureau du Mali et le Ministère de l’Energie et de l’Eau en collaboration avec l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas au Mali a organisé du 07 au 10 juin 2016 à l’Azalaï grand hôtel de Bamako, un atelier international sur les écosystèmes des zones humides induits par les pulsations de crue et les méthodes pour caractériser leurs exigences de régime hydrique.
La cérémonie d’ouverture présidée par M. Navon Cissé, conseiller technique au Ministère de l’Energie et de l’Eau a eu lieu en présence de M. Karounga Keita, coordinateur national de Wetlands et de M. Robert Dessouassi, représentant de l’Autorité du Bassin du fleuve Niger.
Wetlands International est une organisation internationale à but non lucratif dédiée à la protection et à la restauration des zones humides.
Il a pour mission de conserver et restaurer les zones humides, leurs ressources et leur biodiversité pour les générations futures.
Au Mali, l’organisation met un accent particulier sur la réduction de la pauvreté et l’adaptation aux changements climatiques.
Wetlands International fait recours aux Ong nationales pour des activités dont l’organisation n’a pas les compétences.
Cet important atelier a enregistré plus de 60 participants de différentes nationalités.
Il s’agit entre autres les participants venus du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Mali, du Niger, du Nigeria et du Tchad.
Selon M. Robert de wetlands International, cet atelier a marqué le démarrage du processus devant aboutir à la définition des seuils hydrologiques et débits environnementaux pour le Delta Intérieur du Niger et du Niger Supérieur.
Pour y parvenir, il a demandé une forte implication de la communauté scientifique nationale, régionale et internationale.
Source:L’Inf@sept.