BREVES INFOSEPT

Dans le cadre de l’émission «Instant Thé », 8 grins en compétition pour obtenir le financement de leur projet
L’association «Cultur’elles» en collaboration avec Banko Production et l’agence de communication Spirit McCann a procédé le vendredi 3 février 2017 sur le terrain de Basket de Badialan II à l’enregistrement du premier numéro de l’émission «Instant Thé». Pour l’occasion, 8 grins de Bamako et de Ségou étaient face aux membres de jury et au public pour présenter leur projet afin d’obtenir leur financement. Le premier grin à avoir présenté son projet est “Guélékan” de M’Tomikorobougou. Les membres de ce grin ont un projet d’aide scolaire aux élèves du primaire qui ont des difficultés à l’école. Leur programme prévoit des cours privés à 250 élèves dans cinq écoles fondamentales du quartier.

Le deuxième grin, «Authentic’ club», nous vient de Ségou. Les jeunes de ce grin ont un projet de recyclage et de transformation des déchets plastiques en pavé pour les écoles, les rues, les salles de classe et les centre de Santé de la ville de Ségou. Quant au troisième grin, dénommé « Les actifs de Banconi», ses membres ont un projet de salubrité publique qui ambitionne de transformer Banconi en un quartier propre comme ACI et autres.
Le quatrième grin, « Zorro Clan» de Bagadadji, ambitionne aussi quant à lui d’aider 700 élèves du primaire avec des cours privés. Le cinquième grin, dénommé « Impact », il ambitionne de réhabiliter les latrines du CSCOM de Garantibougou. «Benkadi de Sébénicoro», sixième grin, à avoir présenté son projet ce vendredi 3 février 2017, ces membres ont un projet d’adduction potable pour leur quartier. Les membres du grin « Futur d’Hamdallaye », septième grin, ils ambitionnent l’ouverture d’un Centre Culturel et éducatif pour l’épanouissement des jeunes du quartier avec l’apprentissage des métiers comme la teinture, la couture, la coiffure et la valorisation des produits agricoles.

«Ségou Paw », deuxième grin de Ségou et huitième de cette compétition, a présenté un projet d’eau, hygiène et assainissement avec la construction d’un château d’eau potable dans la Commune rurale de Sébougou.
A retenir que lancée en septembre 2016, l’émission «Instant thé» ambitionne de faire des populations les principales actrices du développement à travers la dynamique de sa jeunesse symbolisée par le grin avec une effective prise de conscience citoyenne en vue d’un changement positif. Elle met en compétition des grins autour des projets de développement, dont au final, les trois meilleurs seront financés.
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16 dossiers au menu de la 1ère session ordinaire, au titre de l’année 2017, de l’Autorité de Protection des Données Personnelles du Mali
Les membres de l’Autorité de protection des Données personnelles (APDP) étaient réunis en session ordinaire le lundi 6 février 2017. Présidée par M. Oumarou Ag Mohamed Ibrahim Haïdara, président de ladite Autorité, la session s’est ouverte en présence des autres membres de l’institution. Au cours de cette session, les membres de l’Autorité ont examiné 16 dossiers de demandes d’autorisation et de déclaration, adressés à l’Autorité par certaines structures, pour la plupart bancaires, de plus en plus animées par le souci de conduire leurs activités dans les voies définies par la loi.
«Les dossiers soumis à votre attention au cours des présentes assises, sont en effet ceux dont le traitement et l’instruction ont été conduits jusqu’à leur terme et n’appellent pas de réserves particulières » a indiqué le président Oumarou Ag Mohamed Ibrahim Haïdara.

«D’autres dossiers parvenus dans le même temps, sont en cours d’examen et feront l’objet d’une session extraordinaire compte tenu de leur nombre, de leur importance et de l’urgence qu’ils requièrent » a-t-il ajouté.
Les membres de l’Autorité de Protection des Données Personnelles se sont également prononcés au cours de cette session sur une plainte portée par un particulier contre une société de la place. Notons enfin que créée par la loi n°2013-01 du 21 mai 2013 et installée le 19 août 2015, l’APDP est une autorité administrative indépendante chargée de protéger et d’assurer les données personnelles à toute personne physique ou morale et de participer à la règlementation du secteur.
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4ème SESSION ORDINAIRE DU CONSEIL ECONOMIQUE SOCIAL ET CULTUREL DU MALI

Le Conseil Economique, Social et Culturel a tenu, le lundi 06 février 2017 dans la salle plénière de l’institution, sa 4ème session ordinaire. La cérémonie sous la direction de son président, Boulkassoum Haïdara, et en présence du Premier ministre, Modibo Kéïta a eu lieu en présence de plusieurs ministres. Le thème de la présente session a été « Environnement – Sécurité pour un développement durable ». Le choix de cette thématique se justifie, selon Boulkassoum Haïdara, par l’alerte sonnée par les COP 21 et 22, tenues respectivement à Paris en France en 2015 et à Marrakech au Maroc en 2016 sur les conséquences dévastatrices du changement climatique. Le CESC, en sa qualité de creuset de la société civile, s’est inscrit dans la dynamique d’apprentissage auprès du département de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, ainsi que ceux de la Sécurité et de la Protection civile, de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Réformes de l’Etat pour mieux s’approprier de ses conséquences en vue de mieux jouer sa partition dans la croisade contre le phénomène. Il s’est alors avéré nécessaire de définir et d’élaborer des stratégies d’information, de conscientisation, de sensibilisation, d’éducation citoyenne, de vulgarisation et de mobilisation des forces vives de la société civile par les conseillers en vue de prévenir ou promouvoir la gestion des effets néfastes liés à ce mal qui répand la terreur. Dans son discours bilan, Boulkassoum Haïdara avait auparavant rappelé quelques points saillants des activités menées par son institution durant l’année écoulée. Selon lui, le CESC a consacré sa 2ème session ordinaire à l’examen et à l’adoption de deux préoccupations essentielles : la formulation des avis sur les projets de loi et communications écrites initiés par le gouvernement en application de l’article 108 de la constitution et la finalisation du Recueil 2015 des attentes, des besoins et des problèmes des populations de toutes les régions et du District de Bamako ainsi que ceux de nos compatriotes résidant à l’étranger. Ce Recueil et ces projets de textes dont la loi de finances pour l’exercice 2016 concernent les préoccupations majeures de la société.
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LANCEMENT OFFICIEL DE LA CAMPAGNE DE VACCINATION AVEC LE VACCIN MENAFRIVAC
Le vaccin MenAfriVac est désormais introduit dans le Programme élargi de vaccination (PEV) de routine. Ce vaccin contre la méningite à méningocoque A sera administré à tous les enfants de 9 à 11 mois sur toute l’étendue du territoire. Cette campagne a été lancée officiellement, la semaine dernière, par le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Bakary Diarra. Le vaccin MenAfriVac est hautement efficace contre les méningites à méningocoque A. Il offre plus d’immunité chez les jeunes enfants de moins d’un an. Il procure une protection de longue durée d’environ 10 ans et diminue le portage de la bactérie en créant une immunité de groupe protégeant la population non vacciné. MenAfriVac se présente sous forme de lyophilisant en flacon de 10 doses. Le lyophilisant et le solvant sont conditionnés dans des emballages distincts. Il est conservé entre +2°C et +8°C. La voie d’administration est essentiellement intramusculaire au deltoïde ou à la cuisse chez les enfants de moins d’un an. Le secrétaire général de la Santé et de l’Hygiène publique dira que c’est l’évidence des poids des infections méningocoques et leurs séquelles et l’efficacité démontrée du vaccin MenAfriVac qui ont amené notre pays à introduire ce vaccin dans le PEV de routine. Dr Bakary Diarra a expliqué que la méningite est une maladie infectieuse, redoutable. Elle se reconnait par la fièvre, les vomissements, la raideur au cou, la somnolence, la confusion et la désorientation. Chez le nouveau-né et le nourrisson, les symptômes classiques qui sont la fièvre, les maux de tête, la raideur au cou, peuvent être absents ou difficiles à déceler. Par contre, le sujet peut simplement paraitre plus lent, amorphe ou irritable et avoir des vomissements ou manquer d’appétit. Dr Bakary Diarra a aussi expliqué que la maladie survient sous forme de poussées d’épidémies récurrentes en général au 1er trimestre de l’année et touche toutes les classes d’âge avec une prédilection pour celle de moins de 30 ans. Le Mali fait partie des pays de la «ceinture de la méningite » qui couvre en partie 21 pays au sud du Sahara.