brèves indicateur de renouveau

Les élections communales, tenues le 20 novembre dernier, commencent à livrer ses premiers résultats. Dans le District de Bamako, le gouverneur Ami Kane a proclamé, dans la nuit du mardi dernier, les résultats officiels provisoires des communales. Ainsi, en commune I, le RPM est au coude-à-coude avec l’URD, soit 13 conseillers. Ils sont suivis de l’ADEMA avec 6 élus. Mais le RPM a le plus grand nombre de voix, au niveau du vote populaire, soit 7598 voix contre 7354 pour l’URD. Le poste de maire revient donc au parti présidentiel.
En commune II, la liste RPM-CODEM s’adjuge 19 conseillers contre 8 pour l’ADEMA et 6 pour la liste URD-Jaama-FARE-PARENA. Le RPM, au regard de ce résultat s’octroie le fauteuil du maire.
En commune III, c’est l’ADEMA qui surclasse tout le monde avec 12 élus, c’est la base du maire du District, qui attend les régionales pour tenter de rempiler. Le parti des abeilles est suivi par le RPM qui se contente de 7 conseillers, suivi de l’URD, avec seulement 4 élus. En commune IV, le fief de l’ancien Premier ministre, Moussa Mara, reste entre les mains de son parti, Yelema, avec justesse puisqu’il a le même nombre d’élus que la liste RPM- UM-RDA, 9 conseillers. La différence se trouve au niveau du vote populaire : Yelema avec 6139 contre 5635 voix pour le RPM. Yelema prend donc le poste de maire. L’ADEMA se contente de 6 conseillers et l’URD en a 3.
En commune V, réputée être la base du 1er vice-président de l’Assemblée nationale, Moussa Timbiné, le RPM s’impose avec 12 conseillers et 7 pour l’URD, autant pour l’ADEMA.
En commune VI, le fief électoral de l’ancien ministre et nom moins ex-député, Me Demba Traoré, le poste de maire revient à l’URD avec 8 conseillers, suivie du RPM et du MPR avec chacun 7 élus. L’ADEMA est tombé très bas avec seulement 3 conseillers.
En faisant un récapitulatif des résultats, on peut affirmer qu’il y a un tiercé gagnant dans le District de Bamako : RPM (67 élus) ; ADEMA : 44 conseillers ; URD : 41 conseillers.
Précisons que sur les 67 élus du RPM, nous n’avons pas soustrait les élus CODEM de la Commune II et ceux de l’UM-RDA de la commune IV pour la bonne raison que nous ne savons pas, pour l’instant, leur nombre. Cela est valable pour la liste commune URD en commune II. A suivre
Chahana Takiou

Brèves des communales du 20 novembre 2016
La gazelle du désert rempile à Goundam
Confrontée à une rivalité sans précédent lors des communales du 20 novembre dernier, la maire sortante de Goundam, Oumou Sall Seck, est parvenue à vaincre l’adversité de ses concurrents pour s’installer pour un nouveau bail à la tête de la mairie de la commune urbaine de Goundam. En effet, selon les résultats provisoires, la gazelle du désert arrive en tête sur une liste indépendante, Oumou A Sall, avec 10 conseillers. Ses rivaux de l’alliance RPM/APR/URD obtiennent 7 conseillers. Les deux listes se partagent la mairie. Avec cette brillante élection, Oumou Sall Seck briguera son 3e mandat à la tête de la commune de Goundam.

Issa Togo terrasse une forte coalition à Kopropin
L’ADEMA/PASJ a confirmé sa bonne santé dans le cercle de Koro en général et particulièrement dans la commune rurale de Kopropin où le président de son groupe parlementaire, l’Honorable Issa Togo, est originaire. En effet, sur les 16 communes du cercle, l’ADEMA arrive en tête dans 8. Il est suivi par le parti présidentiel, le RPM, qui gagne dans 3 communes, l’UM-RDA, la CODEM et l’UDD une commune chacun. C’est dans la commune rurale de Kopropin que le parti de l’abeille a frappé fort. En effet, sous le leadership du président du Groupe parlementaire, l’ADEMA, est parvenu à terrasser une forte coalition de 5 partis politiques, composée du RPM, de l’URD, l’UM-RDA, Yèlèma et PDES, en s’adjugeant 8 des 17 conseillers municipaux de la commune. Le regroupement des partis gagne 6 conseillers, la CODEM et l’alliance SADI-PRVM Faso Ko obtiennent chacune un conseiller à Kopropin.

Le RPM confirme sa bonne santé dans le cercle de Dioïla
Le RPM a confirmé sa bonne santé dans le cercle de Dioïla lors des communales du 20 novembre dernier. Sur les 23 mairies du cercle, le parti du Tisserand dirigera 13 communes dans le Banico. Ce qui fait environ 150 sur les 409 conseillers du cercle, soit 56%. Arrivent ensuite, le Modec en tête dans 4 communes, le MPR dans 3 communes, l’URD et l’ADEMA, respectivement dans 2 et une commune. Ce résultat du parti présidentiel est le fruit du travail inlassable abattu par le secrétaire général de la section RPM, Mamadou Diarrassouba, qui, pendant de longues années, a implanté le parti du Tisserand dans tout le Banico. En effet, grâce à l’engagement politique de l’Honorable Mamadou Diarrassouba, Dioïla a toujours été un fief électoral incontesté pour le RPM. Cette bonne santé s’est raffermie davantage lors des communales de dimanche dernier, notamment dans la plus grande commune du cercle, à Massigui où le parti présidentiel a obtenu la majorité absolue en récoltant 17 conseillers sur les 29 que compte la commune.

L’ancien PDG de la CMDT bouscule trois ministres à Sikasso
Au sein du RPM, les responsables sont très amers contre la défaite du parti dans la capitale du Kénédougou, Sikasso. En liste commune avec la CODEM, d’Housseini Amion Guindo, le parti des Tisserands avec ses deux membres du Gouvernement, originaires de Sikasso (Ousmane Koné et N’Diaye Ramatoulaye Diallo), plus le 3e membre cité plus haut, n’ont pu rien faire face à un ex-PDG, Kalfa Sanogo, en chômage depuis 9 mois. Comment ce dernier, tête de liste ADEMA, a pu terrasser trois membres du Gouvernement? Certains laissent entendre que Kalfa Sanogo a pu amasser une fortune durant sa présidence à la CMDT. C’est avec ce trésor de guerre qu’il a mis KO le parti présidentiel, malgré les trois ministres qui sont entrés en campagne contre lui. C’est cela aussi la démocratie.
Rappelons que Kalfa est issu d’une des grandes familles fondatrices de Sikasso. Il jouit d’une grande notoriété dans la ville. Avec ces atouts et l’argent dont il est crédité, le tout mis ensemble donne bien sûre une chance pour la victoire.

Notre collègue, Yaya Samaké, élu maire de Ouélssébougou
Le peuple de Ouélessébougou a élu notre collègue, Yaya Samake, tête de la liste indépendante Horonya, lors des communales de dimanche dernier. Sur les 27 conseillers de la commune de Ouélessébougou, il arrive en tête avec 12 conseillers, suivi du RPM 6, l’alliance ADEMA-CODEM 4, le PACP 4, l’URD 2 et le parti humaniste 1. Cette consécration récompense son engagement jamais démenti en faveur de la commune de Ouélessébougou. Il commence déjà à manquer à 22 Septembre, avec ses articles économiques (Banques, agriculture, élevage, pêche, industrie et commerce). Nous lui souhaitons bonne chance pour le travail patriotique qui l’a conduit à abandonner Bamako pour la banlieue. 22 Septembre sera toujours à ses côtés pour la réussite de sa missite.

L’ARLBA dénonce la mauvaise foi des responsables administratifs de Léré
L’association des ressortissants de Léré à Bamako (ARLBA) dénonce la mauvaise foi des responsables administratifs de la commune de Léré. Elle déplore dans un communiqué la non tenue le dimanche 20 novembre 2016, des communales dans leur commune à Léré, considérée à tord, selon elle, comme une zone d’insécurité. «Nous savons qu’il y a quatre bataillons de l’Armée Malienne et un camp de la Minusma dans la localité, toute chose qui devraient permettre le bon déroulement du vote dans la ville de Léré. Cette situation dénote une violation flagrante du droit de vote, qui constitue un acte citoyen majeur pour l’épanouissement de la démocratie et la consolidation de la paix au Mali», regrette l’association, invitant «les plus hautes autorités à prendre toutes les mesures idoines, en vue d’assurer aux populations de Léré leur droit d’élire librement leurs conseillers communaux».
Rassemblées par Youssouf Diallo