brèves indicateur de renouveau

SEGOU : Un scrutin avec 24 heures de retard
Un scrutin avec 24 h de retard. Les élections municipales à Ka Zangasso dans l’arrondissement de Yangasso ont été organisées le 21 novembre 2016. Cette modification du calendrier électoral serait due à une erreur administrative sur les bulletins de vote. Selon des sources locales, deux partis politiques ne figuraient pas sur les premiers bulletins de vote apportés par la Céni.
KOULIKORO : Débat public sur les allocations budgétaires du Conseil régional
Le débat public a démarré ce mardi 22 novembre 2016 sur les allocations budgétaires du Conseil régional de Koulikoro. Il a permis aux acteurs locaux de mieux s’approprier le processus d’exécution du budget régional en vue de mieux participer aux prises de décisions. Une cinquantaine d’acteurs régionaux ont pris part à cette journée. Le débat était organisé par le Groupe de suivi budgétaire en collaboration avec le programme de la gouvernance locale.
MOPTI : Début de la 2e session des assises
La 2e session des Assises de Mopti a débuté ce mardi à la Cour d’appel régionale. Au total, 160 accusés vont être jugés au cours de cette session dont 62 femmes et 5 mineurs. 33 dossiers sont inscrits au rôle. Il s’agit de violences physiques, d’atteinte aux mœurs, aux biens et à la sûreté de l’Etat.
TOMBOUCTOU : Formation sur le modèle des Nations unies
Cent jeunes représentant différents mouvements de jeunesse de Tombouctou et de Taoudéni suivent une formation sur le modèle des Nations unies. L’atelier auquel ils participent va leur permettre de mieux comprendre les Nations unies. Il est organisé par le bureau de l’information publique de la Minusma de Tombouctou.

SCRUTIN DE DIMANCHE
Les insuffisances de la carte NINA
Un des points noirs relevés par les observateurs est lié à la carte d’identité malienne, la carte NINA. « Cela, explique Mamadou Diamoutani, le président de la CENI, c’est l’une des insuffisances de notre système électoral. Depuis 2013, la carte NINA fait office de carte d’électeur. Or, la carte NINA ne comporte pas le nom du bureau de vote. Et, effectivement, des gens sont allés, il y en a qui ont tourné, qui n’ont pas pu voire leur bureau de vote, ils se sont découragés, ils sont partis. »
Plus d’une cinquantaine de communes n’ont pas pu désigner leurs nouveaux élus locaux
Du côté des problèmes sécuritaires, plusieurs dizaines de communes n’ont pas pu prendre part au scrutin, notamment dans le centre du pays. « Pour ce qui est des régions du Nord, poursuit Mamadou Diamoutani, on s’attendait plus ou moins à cela. Si on regarde les zones dans lesquelles il n’y a pas eu de vote, au Centre, seulement deux communes sur dix ont pu organiser le scrutin. Pour des raisons de sécurité, dans le cercle de Mopti, il y a eu six communes où l’on n’a pas pu organiser le vote, sur quinze. »
Au menu des incidents sécuritaires, des urnes brulées, des agents électoraux et des populations intimidés et empêchés de voter, en tout ce sont plus d’une cinquantaine de communes qui n’ont pas pu désigner leurs nouveaux élus locaux.
La Cma ne reconnait pas les résultats
La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, ex-rébellion) a annoncé lundi dans un communiqué qu’elle ne « saurait reconnaître les résultats » des élections communales qui se sont tenues dimanche au Mali, lesquelles constituent une « violation grave » de l’accord de paix signé avec le gouvernement.
« La CMA ne saurait reconnaître les résultats d’un scrutin organisé en violation grave, non seulement des droits civiques de dizaines de milliers de réfugiés et déplacés, mais aussi de la lettre et de l’esprit de l’accord », indique le communiqué.

Selon la CMA, « ces résultats risquent d’exacerber les tensions persistantes dans plusieurs localités et contribueront à dévier des objectifs de paix et de réconciliation ».

FORMATIONS : Des journalistes à l’école des assurances transports

Le Comité des compagnies d’assurances du Mali vient de former une vingtaine de journalistes dans les concepts de l’assurance transport.

Une session de formation d’une vingtaine de journalistes sur les assurances transports et l’obligation d’assurances des marchandises à l’importation au Mali s’est déroulée le 21 novembre 2016 à la Maison de la presse. La formation a été assurée par Mamadou Boubacar Sissoko, chef de service transports de Saham-Assurance/Mali.
M. Sissoko a fait la genèse de l’assurance qui, à l’en croire, existe depuis l’antiquité avant de connaître un essor particulier au 19e siècle avec la plus grande organisation d’assurances mondiale ; à savoir : le « Cabinet Edouard Lloyd ».
Au Mali, la première compagnie d’assurance fut la Caisse nationale d’assurances et de réassurances (Cnar). Elle a vu le jour en 1968. Aujourd’hui, le Mali compte une douzaine de compagnies agréées (neuf compagnies assurances vie et trois compagnies assurances non-vie).
Parmi les assurances, on compte des intermédiaires, notamment les courtiers et les agences générales. En 2015, les sociétés d’assurances ont financé l’économie malienne à hauteur de 664,8 millions F CFA, soit une prestation totale de plus de 12 millions de F CFA.
L’assurance transports semble être très bien structurée. Elle se divise en quatre polices : police voyage, police à alimenter, police d’abonnement et police tiers chargeurs. Ces polices sont régies par deux garanties : la garantie tous risques et la garantie événements majeurs. La garantie minimum est fixée à 0,15 %.
Les journalistes ont été édifiés sur les textes de loi et règlements que le Mali a ratifiés, mais aussi sur l’exécutif des assurances comme le ministère de l’Economie et des Finances, la direction nationale du commerce et de la concurrence.
Impressionnés par la qualité des échanges, les compagnies d’assurance ont proposé la création d’un réseau de journalistes pour ce secteur aujourd’hui en pleine croissance.
Zoumana Coulibaly