Botswana-Mali / «Nous ne ferons pas de cadeau au Mali», a déclaré le coach

Pour espérer rester dans la course de cette fête continentale, Giresse et ses poulains ont a une obligation de résultat face à Staley Tshosane (coach du Botswana) et ses joueurs. Car, aucune formation dans ce groupe D, sauf le Bostwana, n’est qualifiée d’abord, même si le Ghana est premier avec (6 points + 3) suivi de Guinée (3 points+ 4) et le Mali (3points – 1). Dans cette guerre de positionnement, les nôtres doivent impérativement battre les Botswanais et compter sur une défaite ou un nul de leurs homologues de la Guinée. Mais en cas de victoire Guinéenne, les trois équipes seront à égalité de point. Pour départager donc les trois formations, voici le critère de mode de qualification de la Confédération africaine de football (Caf):

Coupe d’Afrique des Nations Orange: Mode de qualification Article 72 En cas d’égalité de points entre deux équipes ou plus, au terme des matches de groupe, les équipes seront départagées selon les critères suivants : 72.1. Le plus grand nombre de points obtenus lors des rencontres entres les équipes en question ;  72.2. La meilleure différence de buts lors des rencontres entre les équipes en question; 72.3. Le plus grand nombre de buts marqués dans les matches de groupe entre les équipes concernées; 72.4. La différence de buts sur l’ensemble des parties disputées dans le groupe; 72.5. Le plus grand nombre de buts marqués sur l’ensemble des matches de groupe; 32 33 72.6. Le système de points du concours de fair-play prenant en compte le nombre de cartons jaunes et de cartons rouges; 72.7. Un tirage au sort effectué par le Comité d’organisation de la CAF.

La situation est donc claire à la Caf. De ce fait, les Aigles n’ont pas mille chemin d’arriver à Rome. Ils doivent marquer plus de buts contre les Botswanais s’ils veulent échapper à cette règle. Pour relever donc le défi, Cédric Kanté (capitaine des Aigles du Mali) et ses camarades, qui n’ont pas montré grand-chose dans les deux premières prestations, doivent se surpasser. Mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Cela ne pourra se faire sans le soutien sans faille du milieu de terrain à l’attaque. Car, des constats faits, on a un milieu qui joue trop à reculons, un milieu inoffensif, qui ne s’assume pas, qui manque d’initiatives personnelles. La victoire passera aussi par l’efficacité de la défense surtout des latéraux qui ont montré dans les précédentes sorties des lacunes incalculables. Le coach Giresse doit aussi avoir une lecture de jeu pour changer les choses. Cette confrontation se fera aussi en l’absence du milieu récupérateur Samba Diakité pour avoir pris deux cartons jaunes en autant de rencontres.

Pas de cadeau pour le Mali

C’est vrai que le Botswana est venu pour apprendre lors de cette Can (étant à sa première participation). Mais son entraineur, Stanley, a tenu à être on ne peut plus clair : « Nous sommes venus pour défendre les couleurs de notre nation. Bien que nous ayons concédé deux défaites, cela ne veut pas dire qu’on relâchera contre le Mali. Je compte aborder ce match comme je l’ai fait avec les précédentes. Jouer sérieusement et sans complaisance pour relever haut le drapeau du pays. Donc, il n’y aura pas de cadeau à l’endroit du Mali. On a une mission à accomplir ici. Et nous allons le faire jusqu’au bout », a-t-il déclaré avec confiance. Les données sont donc claires. Giresse et ses poulains n’ont pas intérêt à les minimiser.

Hadama B. Fofana, envoyé spécial à Libreville

Le Républicain Mali 01/2/2012