Agression perpétrée sur le Président de la République par intérim / L’Assemblée nationale exige un

Koniba Sidibé a rappelé que « depuis les évènements du 22 mars 2012, l’Assemblée nationale n’a cessé d’alerter l’opinion et les autorités sur l’insécurité récurrente  qui touchait les Institutions, les personnes et les biens  dans le pays, notamment à Bamako.

Ainsi le 19 avril les honorables députés réunis en séance plénière ont adopté la Résolution N° 2012-005/AN-RM sur l’arrestation de personnalités civiles et militaires dans laquelle ils ont dénoncé la « situation de voie de fait et le climat de terreur qui s’en suit qui sont de nature à rompre la dynamique de dialogue et de paix enclenchée depuis l mise en œuvre de l’Accord –cadre ».

Puis ils ont exigé « le respect du fonctionnement régulier des institutions  de la République et la sécurité des personnes et des biens ».

L’Assemblée nationale a maintes fois appelé l’attention des autorités, voire en leur adressant une correspondance  sur l’insécurité récurrente devant les portes de l’Institution à cause de manifestants récalcitrants.

Hélas, bien que le CNRDRE et la CEDEAO aient fourni des efforts pour le renforcement des organes de la Transition, en prolongeant les mandats desdits organes, notamment celui du Président de la République par intérim la problématique de l’insécurité n’a pas reculé, bien au contraire.

En effet, le lendemain de la prolongation du mandat du Président par intérim à 12 mois, des manifestant ont organisé et perpétré une agression inqualifiable sur sa personne ce qui aurait pu lui coûter la vie. C’était le 21 mai 2012 dans ses bureaux à Koulouba.           Dès le 22 mai, l’Assemblée nationale a fait une Déclaration pour condamner  très fermement cette agression «  qui n’honore ni le Mali, ni l’Afrique et entame la crédibilité de toutes les Institutions et la Nation toute  entière ». A cette occasion l’Assemblée nationale a demandé de faire la lumière et d’assurer la sécurité des institutions des personnes et des biens.    L’Assemblée nationale réunie ce jour  prend acte  des dispositions de renforcement de la sécurité des instituions  commencées, ce qu’elle salue,  mais demande de  persévérer.

L’Assemblée nationale constate que les résultats des enquêtes ouvertes par les Autorités sur l’agression du Président la République par intérim n’ont toujours pas été portés à la connaissance de la Nation. Aussi, l’Assemblée nationale exige-t-elle, une fois de plus,  des Autorités un traitement diligent desdites enquêtes pour faire toute la lumière sur l’agression perpétrée sur la personne de la première Institution du pays, le Président de la République par intérim, le Pr Dioncounda TRAORE.

Assane Koné

Le Republicain