Affaires étrangères: Le SYLTAE en ordre de bataille

Le Syndicat libre des travailleurs des affaires étrangères (SYLTAE) est déterminé à améliorer les conditions de travail de ses membres, selon son nouveau Secrétaire général Mohamed Kané. Au cours d’une assemblée générale qui a approuvé le nouveau bureau consensuel, les militants du syndicat ont décidé de tourner définitivement la page de la division.

C’est une commission ad hoc qui a mis en place ce nouveau bureau comprenant toutes les tendances qui étaient dans la course au directoire du syndicat. «Nous sommes ici pour faire la restitution du travail de la commission que nous avons mise en place pour résoudre la crise syndicale qui secoue notre administration », a déclaré le président de la commission.

Cette commission a fait trois rencontres pour parvenir à un bureau consensuel, mais elle recommande la révision des textes réglementaires du syndicat pour éviter des amalgames. « Nous avons compris que les textes sont flous, ce qui a conduit à des contestations. Certains disent qu’il faut des élections alors que d’autres disent qu’il faut un remembrement. Mais c’est le consensus qui a prévalu; on a laissé de côté tous les textes », a poursuivi le président de la commission.

Pour le nouveau secrétaire général, il s’agit d’un bureau ayant fédéré toutes les tendances qui va faire face au nombreux défis du syndicat. « Très rapidement, le cabinet va entendre parler de nous», a déclaré le secrétaire général. Parmi les défis à relever, il y a le problème du statut autonome des travailleurs des Affaires étrangères et des problèmes soulevés par les membres du syndicat travaillant dans les missions diplomatiques hors du Mali.
Il reste maintenant que le syndicat intérimaire se mette au travail pour faire aboutir certaines de ses doléances en une année, durée légale du nouveau bureau. Une des urgences de l’agenda des syndicalistes est l’affiliation de leur organisation à une des trois centrales syndicales du pays afin d’avoir le soutien des autres travailleurs.

Soumaila T. Diarra