4ème session ordinaire du Comité d’Orientation et de Pilotage (COP) L’insécurité au Nord du Mali était au cœur du débat

Le vendredi 29 juillet 2016, dans la salle de conférence de l’hôtel Massaley, les membres du Comité d’orientation et de pilotage (COP) ont tenu la 4ème session ordinaire pour faire l’état de mise en œuvre des recommandations de la 3ème session ; le compte rendu de la 3ème session ; le rapport d’activités du 1er semestre 2016 ; le PTBA révisé 2016 pour recadrer les activités et ne retenir que celles qui sont réalisées et réalisables au cours de l’année 2016. C’était placé sous la présence de Mme Sidibé Zamilatou Cissé, la présidente de ladite CA.

Précisons que cette session avait comme objectif de passer en revue l’exécution à mi-parcours de ce plan de travail 2016 et du budget y afférent. Cela en faisant une appréciation objective des résultats atteints avec chacune des composantes du projet. Ce qui permet d’identifier les faiblesses qui freinent la bonne exécution des activités pour élaborer des recommandations visant à mieux orienter actions futures. Occasion d’atteindre dans les conditions optimales les objectifs de développement du projet.

Mme la présidente du COP a rappelé que leur 3ème session organisée quelques mois après la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale avait placé certains espoirs en hypothèses. Il s’agissait du retour de la paix dans la zone d’intervention du projet en vue de permettre la réalisation totale du programme d’investissement prioritaire ; le déploiement effectif de toutes les ONG nationales pour l’exécution effective des activités programmées au titre de 2016.

Malheureusement, a regretté Mme la présidente du COP, la réalisation de ces hypothèses a rencontré certaines difficultés notamment la dégradation de la situation sécuritaire au Centre et dans certaines zones des régions nord du Mali ; le retard dans le déploiement des ONG nationales dans les régions de Kidal et dans certaines zones des régions de Mopti, Tombouctou et Gai et enfin le retard dans la passation de marchés par certains MOD-Agences.

À ses dires, ces difficultés ont contribué à ralentir l’élan du projet dans la réalisation de certaines activités avec pour conséquences : le retard de près de trois mois dans le processus d’élaboration de PDSEC et des activités dépendantes ; le retard dans la réception de certaines réalisations terminées pour cause d’insécurité ; le report des études hydrauliques dans la zone de Tenenkou pour raisins d’insécurité et l’absence de réalisation d’infrastructures dans la région de Kidal.
Il est à souligner que malgré ces difficultés, je projet a pu développer des approches participatives axées sur le partenariat avec les collectivités, communautés et prestataires locaux sur l’éducation, la santé, les ménages vulnérables et l’engagement communautaire et la gouvernance locale.
Daouda SANGARE