ZONE II DE L’ACNOA Le Mali sollicité pour abriter le siège

L’entretien a porté sur le choix du Mali pour abriter le futur siège de la Zone II de l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (Acnoa). Cette structure regroupant huit pays (Mali, Cap-Vert, Gambie, Guinée-Conakry, Guinée-Bissau, Mauritanie, Sénégal et Sierra Leone), est appelée à remplacer la Zone II du Conseil supérieur du sport en Afrique (Cssa) dont le processus de dissolution est très avancé. En effet, un Comité de suivi de la transition a été récemment mis en place. Il doit tenir sa 2ème réunion  du 20 au 26 novembre prochain à Brazzaville (Congo) afin de fixer un deadline pour cette dissolution du Cssa. La date initiale programmée était le 31 décembre 2013. Les pays de la Zone II de l’Acnoa souhaitent donc que le Mali abrite le siège, comme c’était aussi le cas de la Zone II du Cssa.

Et déjà, c’est le président Habib Sissoko qui pilote cette zone avec Fassiriman Diakité comme Secrétaire exécutif. C’est dire que notre pays a déjà l’avantage de disposer d’une structure existante avec les équipements souhaités et des dirigeants disponibles et expérimentés. «Cela va faire moins de charges, mais plus d’avantages et de privilèges pour le Mali», a souligné M. Diakité.

Tout en se réjouissant de cette requête des pays de la zone, le ministre a assuré ses hôtes que le principe est acquis et qu’il va soutenir ce choix auprès des hautes autorités maliennes. «C’est toujours une opportunité et un privilège d’abriter un tel siège qui ne peut que contribuer au développement du sport qui est l’une des missions essentielles de mon Département», a assuré Me Diarra. Le ministre Mamadou Gaoussou Diarra s’est longuement entretenu avec le président Habib Sissoko. Ils ont beaucoup échangé sur la problématique du sponsoring comme socle du financement de l’activité sportive. Pour Me Diarra, aucune initiative en matière de développement du sport ne peut produire des retombées pérennes avec uniquement un financement public. Une vision partagée par ses interlocuteurs.

Ainsi, il a été décidé de pousser la réflexion afin de définir un nouveau cadre de sponsoring mutuellement avantageux pour les acteurs (ministère, Cnosm, Fédérations, Collectivités, sportifs…) et les entreprises privées. Avant cette audience, le ministre de la Jeunesse et des Sports avait reçu le nouveau Comité exécutif de la Fédération malienne de football (Femafoot).

Moussa BOLLY

Le Reporter 2013-10-31 14:46:33