Visite du parti socialiste français au siège de l’Adema L’avenir meilleur passe par la coopération e

 

 

 

La visite rendue en mi mars à l’Adema-PASJ par les deux grosses pointures du parti Socialiste, s’inscrivait dans la droite ligne de la coopération et du partenariat. Pour les héritiers de l’ancien Président français, François Mitterrand et l’ancien Président de la République du Sénégal, Abdou Diouf, il faut à tout prix œuvrer pour une société où les droits de l’homme seront respectés, plus juste et plus équitable. Ce qui passe par la coopération. « La seule voix qui offre quelque espoir d’un avenir meilleur pour toute l’humanité », aimait marteler l’ancien Secrétaire Général de l’ONU, Koffi ANAN. Souci vraisemblablement assumé par les socialistes. En effet, au cours de ladite rencontre, plusieurs sujets liés à la vie du Mali sont passés au crible.

Il s’agit des préoccupations sociales, politiques avec à la clé l’organisation d’élections libres, transparentes et crédibles.Mais aussi et surtout la relance de l’économie. D’entrée de jeu, le Président du parti de l’abeille M. Iba N’DIAYE a souhaité la bienvenue aux visiteurs venus de la France de Hollande sauveur du Mali et du Sénégal, pays de la Téranga et du métissage culturel qu’ a longtemps incarné le Président Senghor. Ces deux personnalités politiques demeurent plus que jamais un symbole pour leur pays. D’abord le Président Senghor, un catholique fervent a dirigé son pays à forte majorité musulmane 20 ans durant sans le moindre conflit religieux. Ensuite, le Président François Hollande, lui aussi socialiste bon teint, en sauvant le Mali de la dérive Djihadiste sauve du coup une grande partie de l’humanité.

C’est pourquoi, le Président de l’Adema n’a pas manqué de saluer son initiative dans le cadre de la lutte antiterroriste. Selon lui, cet appui envers le peuple malien restera dans les annales de l’histoire du Mali. Dans son intervention le Premier secrétaire du Parti Socialiste français dira qu’après l’étape militaire, la société civile et les forces politiques doivent se préparer pour remettre elles-mêmes la phase de la démocratie et celle du développement. C’est le sens de la coopération du Parti Socialiste. M. Ousmane Tanor Dieng préfère tirer sur le cordon de la sonnette. Il s’agit pour lui de faire une mise en garde contre l’organisation de mauvaises élections, c’est-à-dire bâclées ou encore frauduleuses. Pour lui, elles doivent être transparentes et incontestés pour tourner la page de la crise.

Mountaga DIAKITE

L’ AGORA 2013-03-25 14:46:26