VIOLATION SUR L’APPLICATION DU PROTOCOLE D’ACCORD DU 27 AVRIL 2017 SUR UNE SORTIE DE CRISE DU FOOTBALL MALIEN DU 27 AVRIL 2017

-Le Collectif des Clubs et ligues majoritaires, alerte
-Le Comité de suivi rassure mais ne convainc pas
-Boubacar Baba Diarra décidé à déstabiliser le Premier Ministre et le Ministre des Sports
Tout cela à J-12

Conformément au protocole d’accord signé le 27 Avril dernier, la fédération malienne de football tient ce 12 juin 2017, uneassemblée générale extraordinaire. Et à quelques jours de cette assemblée extraordinaire, les nouvelles ne semblent pas bonnes pour le président ressuscité de la fédération malienne de football, Boubacar Baba Diarra malgré le deal avec la ‘’gentille’’ secrétaire générale de la FIFA en témoigne cette fameuselettre irrespectueuse et insultante contre la République du Mali.

La question qui taraude tous les maliens respectueux des institutions de la république et plus précisément le président de la république, Ibrahim Boubacar Keita, c’est de savoir que cherche et veut Baba Diarra à la tête de la fédération malienne de football? Pourquoi à chaque fois qu’un accord entre malien est signé pour mettre à la crise du football, le natif de Koniakary trouve le moyen de le saboter ? En effet si on se réfère à la fameuse lettre envoyée par Boubacar Baba Diarra à Madame comme il le dit alors qu’elle n’est qu’une ‘’gentille’’ femme, on comprend vite qu’il existe bel et bien un deal entre ces deux ‘’mafieux’’.

Fidèle toujours à sa mauvaise foi et croyant avoir créé le français, au lieu de dire dans la lettre qu’une assemblée générale EST CONVOQUE, le Général pleurnichard de Malabo trouve le moyen de dire qu’une assemblée générale DOIT ETRE CONVOQUE le 12 juin 2017 sachant bien que cette date est connue depuis le 27 avril 2017. Autre incongruité du Bambara qui a déclaré n’avoir jamais trahi, c’est lorsqu’il refuse de reconnaitre le Collectif en ses termes « Conformément au protocole d’accord signé le 27 avril 2017 entre la FEMAFOOT et un Collectif de clubs et ligues… ».

En lieu et place de ‘’Un ’’ c’est le ‘’Le’’ qui s’imposait. Une manière de dire qu’il existe plusieurs Collectifs de clubs et ligues majoritaires. Dans sa mauvaise foi manifeste, l’ancien président de la commission des litiges fonciers du district de Bamako pendant plus de 10 ans se croyant toujours le seul intelligent dans ce pays a dit dans sa lettre que la date et le lieu de l’assemblée feront l’objet d’un courrier comme si le protocole d’accord du 27 avril dernier ne l’a pas déterminé à savoir au plus tard le 12 juin 2017 et à Bamako. Là où tous les maliens ont compris que Boubacar Baba Diarra ne sera jamais un homme crédible, un homme dangereux et capable de porter son poignard à n’importe qui dans ce pays dans le seul but de satisfaire ses désirs financiers ; c’est lorsque qu’il dit dans la lettre qu’il soumettrait la tenue de cette assemblée à la ‘’gentille’’ secrétaire générale de la FIFA comme si elle est demanderesse jusqu’à aller dire que seule sa réponse positive l’obligerait à tenir cette assemblée générale du 12 juin 2017.

Le comble pour montrer qu’il a du mépris au Premier ministre et au ministre des sports, Baba Diarra envoie cette lettre à la FIFA avec ampliation au ministre du commerce pour compte-rendu. Une manière d’alerter l’instance suprême du football mondial qu’il a été forcé à signer le protocole du 27 avril 2017. Face à une telle lettre tendancieuse et insultante aux médiateurs du Premier Ministre, Abdoulaye Idrissa Maiga, que la ‘’gentille’’ secrétaire générale de la FIFA, la fameuse sénégalaise, Fatma Samoura n’avait d’autre choix que de répondre de cette manière. Même si elle n’est pas demanderesse de la tenue de cette assemblée générale, il n’est un secret de polichinelle pour personne au Mali qu’elle est complice active dans la crise du football malien en témoigne son refus d’appliquer la sentence prononcée par le tribunal arbitral du sport du 4 octobre 2016.

La crédibilité du Premier Ministre, en jeu !
Depuis le début de cette crise juste après son investiture en 2013 à Mopti et qui a connu son seuil de paroxysme le 10 janvier 2015, Boubacar Baba Diarra a promis de faire disparaitre à défaut d’effacer les traces de tout acteur ou responsable sportif d’une part et de décrédibiliser tous ceux qui tentent d’écourter son mandat et particulièrement le ministre des sports, HousseiniAmionGuindo.

Et ce qu’il a toujours tenté avec le soutien de plusieurs ministres du gouvernement, de deux anciens premiers ministres, des procureurs de la république, des conseillers de la présidence de la république, des hauts cadres de l’administration malienne, des responsables de la CAF et de la CAF dont la sénégalaise Fatma Samoura contre l’argent offert par la CAF et la FIFA. Malgré toutecette grande armada, Boubacar Baba Diarra n’est jamais parvenu à les terrasser comme il l’avait prévu dans ses plans. En effet il n’est un secret de polichinelle pour personne au Mali, après sa retraite, l’ancien chef de cabinet de Feu Kafougouna Koné voulait s’éterniser à la fédération malienne de football comme Issa Hayatou l’a fait pendant 29 ans à la CAF.

En sabotant le protocole d’accord du 27 avril dernier en témoigne la fameuse lettre envoyée le 3 mai à la ‘’gentille’’ secrétaire générale de la FIFA, l’ancien DAF limogé du ministre de la Défense et des anciens combattants (pour une affaire de plusieurs milliards où il avait traité une affaire louche avec un commerçant qui faisait les beaux jours de Bamako qui depuis a été anéanti et obligé de quitter le Mali) vient de montrer son visage machiavélique et hypocrite aux derniers maliens sincères qui le croyaient encore.

C’est le cas du Président de la République, IBK et de son Premier Ministre, Abdoulaye Idrissa Maiga. Et pourtant ils avaient été avertis par le ministre des sports qui a tenu à les rappeler tous les échecs de ces médiations passées. Donc les manœuvres dilatoires de Boubacar Baba Diarra pour faire échouer le protocole d’accord du 27 avril 2017 ne font qu’entrer dans sa suite logique à décrédibiliser le Premier ministre aux yeux de l’opinion nationale afin de l’amener à démissionner connaissant son caractère et pousser le ministre des sports à démissionner du gouvernement. Ce qui amènera dans son plan, HousseiniAmionGuindo et son parti à quitter la majorité présidentielle.Or il n’est un secret pour personne au Mali, la CODEM est le seul parti puissant au sein de la majorité présidentielle qui reste entièrement fidèle et soudé autour du président de la république, IBK. Pour ceux qui ne savent pas Boubacar Baba Diarra est aujourd’hui soutenu par cinq ministres qui ont tous des agendas différents.

Ainsi trois des ministres n’ont jamais digéré la nomination d’AIM à la primature car ils s’y voyaient après le renvoi de l’incompétent Modibo Keita. D’ailleurs parmi ces trois, l’un était en tournée de promotion du président IBK dans toutes les régions de l’intérieur du pays. C’est dans l’une de ces régions qu’il a appris la nomination d’Abdoulaye Idrissa Maiga comme premier ministre.

Selon nos informations il lui a fallu 10 jours pour récupérer prétextant avoir été atteint de paludisme. Quant aux deux autres ils aspirent à devenir ministre des sports une fois la démission du ministre Guindo, obtenue. Comme on le voit les choses sont très claires pour Boubacar Baba Diarra et ses parrains nationaux et internationaux, le Mali les appartient et ils en feront comme ils le voudront. Pour L’ancien directeur de Sélingué limogé, quelque soit la valeur et la carrure d’un Premier ministre, d’un ministre des sports ne sauront être à ce qu’il considère comme des freins à ses ambitions personnelles.

C’est dire donc en plus de la déstabilisation de la majorité présidentielle avec le départ de la CODEM, c’est la crédibilité du Premier ministre qui se voit mis en jeu. Et si au delà du 12 juin, Boubacar Baba Diarra parvient à se maintenir à la FEMAFOOT, il faudrait craindre pour l’avenir des accords signés avec les médecins, les enseignants du secondaire et du supérieur obtenus depuis son arrivée.
Affaire à suivre donc…