Violation flagrante des droits humains : La société G4S refuse toujours de remettre 556 travailleurs licenciés en 2018 dans leur droit

Violation flagrante des droits humains

La société G4S refuse toujours de remettre 556 travailleurs licenciés en 2018 dans leur droit

Licenciés depuis janvier 2018 pour motif de grève, 556 travailleurs de la société de sécurité G4S demandent d’être remis dans leur droit par une société de droit Sud-Africain qui viole les lois maliennes.

Lors d’une conférence de presse aminée le samedi 21 mars, au siège de la CSTM, ces travailleurs licenciés exigent d’être rétablit dans leur droit et appellent au secours les forces vives de la nation.

Licenciés abusivement par la société de droit Sud-Africain G4S en connivence avec des partenaires maliens, 556 travailleurs demandent d’être remis dans leur droit.

Ils ont été licenciés en janvier 2018 pour avoir observé un mot d’ordre de grève.

Et cela, en violation flagrante de la loi malienne qui garantit le droit de grève aux travailleurs.

Qualifiant cette grève de faute lourde, la multinationale de sécurité G4S en complicité avec des partenaires maliens refuse catégoriquement de rétablir ces travailleurs dans leur droit.

Les travailleurs de la G4S licenciés ont demandé d’être rétablit dans leur droit et appellent les forces vives de la nation dont le haut conseil islamique, les syndicats de la magistrature SAM et SYLIMA et le Conseil national des droits de l’Homme au secours.

Le cri de cœur des travailleurs licenciés de la G4S est aussi adressé aux autorités de la Transition.

Plusieurs initiatives ont été entreprises depuis 2018 dans le sens d’un règlement de cette affaire.

C’est ainsi qu’après l’échec de la tentative de conciliation de la Direction régionale de travail du district de Bamako, le tribunal du travail et la Cour d’appel de Bamako ont été respectivement saisis.

Le dossier se trouve aujourd’hui en rabat d’arrêt à la cour suprême. Et les 556 travailleurs continuent de vivre dans la détresse avec souvent des lourdes conséquences.

« Nous avons perdu 9 membres, certains ont divorcé d’avec leurs femmes et nous sommes des étrangers dans notre propre pays », a regretté Boubacar Sidiki Sacko.

Au moment où les autorités se battent pour empêcher les jeunes de se livrer à la migration clandestine, certains s’adonnent à des vagues de licenciement au Mali.

Le mouvement de grève des 556 travailleurs licenciés de la G4S a commencé après le non-respect de l’engagement entre les deux parties.

Et les grévistes d’alors réclamaient entre autres, le paiement de prime de risque, la signature de domiciliations bancaires ainsi que la régulation et l’ajustement des salaires de base conformément à la convention.

En tout cas, les licenciés n’entendent pas baisser les bras.

Ils ont décidé de se battre jusqu’à l’aboutissement de leurs doléances.

Oumar Alpha

 

Carte d’identité de la CSTM

La CSTM est la deuxième centrale syndicale en date de création et en nombre de syndiqués. Elle est aussi, certainement, la première en crédibilité et en combativité.

  • Sigle 

Le sigle CSTM veut dire : Centrale syndicale des travailleurs du Mali.

  • Date de naissance 

La centrale est née les 27 et 28 avril 1998.

  • Rang en naissance

Sur les quatre centrales syndicales du Mali, la CSTM est la deuxième  en date de création.

  • Objectifs fondamentaux 

Objectifs généraux visés par la CSTM sont :

– Défendre les intérêts matériels et moraux de ses membres ;

– Organiser et promouvoir le monde du travail et le secteur informel ;

– Défendre les libertés démocratiques et pluralistes ;

– Assurer la formation syndicale ;

– Lutter contre la pauvreté et pour l’émancipation globale des travailleurs.

  • Secrétaire général :

Le SG de la CSTM est Hamadoun Amion GUINDO.

Tientiguiba DANTÉ