Vendredi 13 porte-bonheur pour Ochoa

« Je suis content que cette troisième Coupe du Monde soit la bonne. Je suis satisfait d’avoir pu aider mes coéquipiers sur le terrain et d’avoir enfin connu mon baptême du feu », reconnaissait le gardien aztèque après la victoire 1:0 du Tri face au Cameroun pour sa première sortie dans le Groupe A.

« Memo » Ochoa était du voyage à Allemagne 2006, mais en tant que numéro 3. Quatre ans plus tard, il abordait Afrique du Sud 2010 en pleine forme. Le poste de titulaire lui tendait les bras, mais Javier Aguirre a préféré confier les clés de la maison à Óscar Pérez. Il en fallait davantage pour entamer la motivation du gardien de l’AC Ajaccio, qui réalise enfin son rêve au Brésil.

La pluie diluvienne qui se déversait depuis l’aube sur Natal, ville côtière d’ordinaire abonnée au soleil, n’a certainement pas douché son enthousiasme, même si elle lui a compliqué la tâche. « Ce match a été difficile. À cause de l’équipe adverse bien sûr, mais aussi des conditions, qui n’ont pas arrangé les choses. Quand il pleut autant, ça devient délicat pour les gardiens, mais je suis satisfait du résultat. »

Courage et sérénité
Comment en serait-il autrement ? S’il n’a été que très peu sollicité 90 minutes durant, il s’est fendu d’un plongeon magistral sur un coup de tête de Benjamin Moukandjo en toute fin de rencontre. Grâce à sa belle envolée, le gardien mexicain a permis aux Nord-Américains de quitter l’Estádio das Dunas avec trois points dans la besace. Cette intervention lui a même valu les acclamations du public. « Je suis resté vigilant et j’ai pu aider mon équipe avec cet arrêt. Le plus important, c’est que nous avons fait preuve de courage. Cette équipe est très forte sur le plan mental, je le sens », estime-t-im

Avant la rencontre, Ochoa assurait que la perspective de plonger dans le grand bain mondialiste ne troublait pas son sommeil. Il se disait même plus serein, car assuré d’être le numéro 1 dans la hiérarchie. Même si les prochains adversaires des hommes de Miguel Herrera ne sont autres que les Brésiliens, Memo dort sur ses deux oreilles. « Stressés ? Pas du tout. Au contraire, on est plus sereins car le premier match est passé maintenant. L’équipe monte en puissance. On va donc aborder cette rencontre avec le sourire et une grosse envie », prévient-il.

Fifa.com 2014-06-14 00:30:46