UN NOUVEAU «PACTE CITOYEN» : Pour refonder le Mali sur les valeurs qui ont fait jadis sa grandeur incontestée

Seydou Mamadou Coulibaly au milieu des notabilités de la ville de Mopti

«Le Mali a besoin de retrouver ses repères, ces valeurs…Les Maliens sont tous unanimes qu’un sursaut collectif et citoyen est une urgence» !

Pour y parvenir, il faut un vrai leader pouvant les convaincre du sacrifice à consentir en leur montrant l’exemple et le chemin.

C’est ce leader que Seydou Mamadou Coulibaly incarne aujourd’hui aux yeux de ses nombreux partisans (de plus en en plus nombreux) rassemblés au sein du Mouvement Benkan, le Pacte citoyen».

 

La crise multidimensionnelle à laquelle nous sommes confrontés ces dernières années trouve en partie son origine dans le fait que nous sommes reniés, nous avons reniés les valeurs qui nous permettaient de nous distinguer partout dans le monde.

Une situation que le Mouvement Benkan, à travers son président Seydou Mamadou Coulibaly, lie en partie aux «choix politiques» et aux «modes de gouvernance successifs» qui n’ont jamais réussi à se «hisser à la hauteur des aspirations du peuple» en relevant les nombreux défis auxquels la société et la nation maliennes faisaient face.

Et cela parce que les «principes ancestraux» ont été enterrés de sorte que «la futilité et l’important, le nécessaire et l’urgent sont désormais confondus».

Ce qui explique pourquoi les Maliens sont en «perte de confiance» et en «quête permanente de repères».

Et chacun renvoyant à l’autre la responsabilité de son échec ou la responsabilité du délitement de l’État-Nation;

il est difficile de retrouver les bons réflexes nous amenant à se remettre en cause individuellement et de façon collective afin de tirer tous les enseignements de nos réussites et surtout de nos échecs à hisser le pays dans le cercle des pays émergeants. 

Il est vrai que, face aux discours politiques réduits en «promesses illusoires et démagogiques», le peuple a perdu confiance en ses dirigeants.

Et la rupture est plus profonde qu’on ne le pense, rendant ainsi «hypothétique l’atteinte de tout résultat et de tout progrès».

Aux Maliens, Seydou Mamadou Coulibaly veut proposer un nouvel leadership, un nouveau contrat moral basé sur un projet de société qui s’articule autour des réponses à deux questions essentielles : «Quelle nation voulons-nous bâtir» ?

Et «comment y parvenir» ? 

Relever ensemble la tête pour affronter les difficultés qui maintiennent le pays sous l’eau

Les réponses que nous devons apporter ensemble à ces questions constitueront le «Benkan Koura» (Nouveau Pacte citoyen) qui vise à faire du Mali «une nation réconciliée, dynamique, solidaire et prospère» !

Cela n’est pas possible tant que les Maliens ne relèvent pas la tête pour affronter, de «manière pragmatique et digne  les difficultés qui hantent notre démocratie, qui désorganisent notre modèle social et qui assaillent notre environnement».

«Il nous faut nous montrer à la hauteur des défis et des enjeux actuels, nous entraider dans ce que nous entreprenons, mais surtout permettre à chaque malienne et à chaque malien d’exiger et de prendre sa place dans l’édification d’un Mali nouveau», conseiller Seydou à ses compatriotes.

«…C’est en cela que nous pouvons favoriser l’expression optimale du génie créateur de notre jeunesse et apporter un changement positif», a-t-il poursuivi dans son «Appel pour le Mali». 

Et pour y parvenir, aucune composante (cultivateurs, éleveurs, ouvriers, ingénieurs, commerçants, chefs d’entreprise, enseignants, soignants, jeunes en formation, universitaires, artistes, sportifs…) de la société ne doit être négligée ou minimisée parce que «chacun a un rôle à jouer» !

… Bref citoyen tout court. Et aucune contribution ne sera utile que quand elle vient d’une prise réelle prise de conscience que «rien ne peut se réaliser sans le travail, la compétence, l’endurance, l’esprit d’initiatives, la contribution de chacun et de tous».

Le «Benkan Koura» (Nouveau Pacte citoyen) vise à tailler un «habillage institutionnel à la mesure des ambitions et des aspirations du peuple du Mali», à celle de son histoire et de ses traditions ;

reconstruire l’unité dans la diversité sur des bases nouvelles et fraternelles ;

tourner la page des errements du passé après en avoir tiré les leçons ;

mettre en place des règles intransigeantes pour qu’à l’avenir le peuple de la «Horonya» (honneur) ait un État, une administration, des collectivités territoriales à «l’image de ses valeurs et au service de sa prospérité également partagée» !

La tâche n’est pas aisée, mais ensemble nous y parviendront

La tâche ne sera pas aisée dans un pays où la classe politique a fait de la médiocrité la référence en bafouant et en écrasant tous ceux qui croyaient au culte de l’excellence comme socle de notre démocratie et de l’émergence de notre pays.

«Nous sommes conscients de l’énormité de la tâche et du sacrifice qui nous attendent pour faire émerger notre pays de la crise», a souligné Seydou Coulibaly assurant ainsi qu’il a pris la pleine mesure des challenges liés à cette volonté de briguer la magistrature suprême du pays.

En homme d’affaires averti, il ne pouvait d’ailleurs pas s’engager dans l’arène sur un coup de tête.

Il se dit conscient que «ces défis ne pourraient être relevés par un simple changement d’hommes et de femmes à la tête de l’État, ni par des promesses électorales creuses».

Mais, a-t-il assuré dans son intervention depuis Mopti, «il nous faut entièrement réinventer nos usages, interroger notre mode de faire, nous accorder sur un nouveau Pacte citoyen (Benkan Koura) afin de redéfinir et agir pour un idéal commun». 

Cette bataille, comme toutes les autres, n’est pas gagnée d’avance parce que ceux qui ont bâti le système actuel de gouvernance à leur profit sont toujours au devant de la scène politique malienne.

Mais, c’est un risque que Seydou Mamadou Coulibaly est prêt à prendre, avec le soutien de la nation entière, parce qu’il s’agit de hisser à nouveau le Mali sur «l’exaltante épopée de la renaissance» et sur la voie la plus sûre de son émergence sociopolitique, économique… et culturelle !

Et ce pari il peut le gagner si nous y croyons tous comme lui !

Naby