TRANSITION : Le Conseil de sécurité décidé à accompagner le Mali

La délégation du Conseil de sécurité a rencontré les autorités de la Transition, les grouves signataires de l'APR, la Société civile...

Ce week-end, une délégation du Conseil de sécurité des Nations unies était en visite au Mali.

Composée de l’ambassadeur du Kenya auprès des nations Unis, Martin Kimani,  de l’ambassadeur de la France, Nicolas de Rivière, et du Niger, Abdou Abarry, la délégation a d’abord rencontré le Premier ministre et le président de la transition.

Les échanges ont porté notamment sur l’organisation des assises nationales, la tenue des élections et l’évolution de la transition.

Selon, la délégation du Conseil de sécurité, la meilleure transition, c’est celle la plus courte.

Pour  Abdou Abarry, Ambassadeur du Niger, cette mission du Conseil de sécurité au Mali, c’est une mission de soutien au Mali et à l’ensemble de la région du Sahel, aujourd’hui confrontée à un certain nombre de défis. Le défi sécuritaire avec la lutte contre le terrorisme, le défi du changement climatique mais également le défi du développement. «Donc, cette mission du Conseil de sécurité est venue pour écouter les autorités maliennes dans la meilleure manière dont on peut les soutenir et on discutera également de la question du processus de transition, conformément aux décisions qui ont été prises par la Cedeao, de façon à accompagner la transition jusqu’à l’organisation d’élections… »

Nicolas de Rivière, Ambassadeur de France, estime être très heureux de conduire cette mission avec ses collègues du Kenya et du Niger. « Je suis très heureux d’être au Mali aujourd’hui. Ce n’est pas la première fois. Je remercie le ministre Diop de nous avoir accueillis et nous sommes ici pour rencontrer les Maliens, les autorités et la société civile. Les Nations Unies et le Conseil de sécurité sont engagés depuis de longues années au Mali. On est là pour aider, c’est l’enjeu de cette mission. Comment veiller à ce que la mise en œuvre des engagements de part et d’autre puisse progresser ? Comment être plus efficace ensemble ? Comment aider les Nations Unies à aider le Mali ? Comment faire en sorte que la Minusma puisse être renforcée et travaille mieux ? C’est tout l’enjeu. Nous venons dans une attitude d’ouverture et d’écoute. On espère avoir ce soir et demain un dialogue approfondi avec les autorités maliennes et la société civile », indique-t-il.

Zan Diarra