TERRORISTE L’armée malienne tue 4 djihadistes qui ont égorgé un présumé informateur

L’armée malienne a annoncé avoir tué quatre djihadistes présumés, après l’égorgement d’un civil soupçonné de fournir des renseignements aux militaires dans le centre du pays, près de la frontière avec la Mauritanie, dans un communiqué publié jeudi soir. « Des terroristes ont égorgé hier mercredi 11 octobre 2017 en fin de journée un paisible citoyen », dans la localité de Boudjiguiré, selon le communiqué, qui précise que la victime était « soupçonnée par les terroristes de filer des informations à l’armée malienne ».
FRONTIERE MALI NIGER
Un commerçant blessé et plusieurs autres rançonnés par des individus armés près de la frontière malienne
Au moins un commerçant a été blessé et plusieurs autres rançonnés par des hommes armés qui ont attaqué, jeudi après-midi, un marché à Kolomane, dans l’ouest du Niger, près de la frontière malienne, apprend-on de source sécuritaire à Niamey.
Les assaillants non identifiés, venus à bord de plusieurs motos, ont pris d’assaut le marché et ont eu le temps de piller tout le village, avant de se replier vers la frontière malienne.
Suite à une poursuite aussitôt engagée par un détachement de la Garde nationale dans la zone, six motos des assaillants ont été récupérées, a annoncé une source sécuritaire.
Le secteur reste quadrillé et des opérations de recherche menées à l’aide de moyens aériens et terrestres par l’armée nigérienne sont en cours afin de neutraliser les bandits, selon la même source.
Cette attaque est intervenue en dépit de l’état d’urgence décrété dans cette zone du Niger depuis le 3 mars dernier, et au moment où s’installe la force G5 Sahel dans le cadre de la lutte contre le terrorisme dans la sous-région.
Cette zone, proche des frontières du Mali et du Burkina Faso, subit depuis quelques temps des attaques perpétrées par des hommes non identifiés, ayant fait plusieurs morts, notamment
MENAKA
Des assaillants non identifiés ont tué 3 combattants du Msa dont un important chef militaire du mouvement
Des hommes armés non identifiés ont attaqué ce dimanche 15 octobre un groupement de combattants du Mouvement pour le Salut de l’Azawad à 30km de Ménaka. Les assaillants ont tué 3 combattants du Msa parmi lesquels Adoum Ag Albachar un important chef militaire du mouvement. Les agresseurs ont emporté également 2 véhicules.
GAO
Deux présumés djihadistes ont été arrêtés samedi à Taboye
Deux présumés djihadistes ont été arrêtés samedi 14 octobre par les éléments de la CMFPR2 à Taboye à 50 km de Gao. Les suspects possédaient une importante somme d’argent et des armes. Selon des sources locales, ils sont de nationalité Tunisienne ont été remis à la gendarmerie de la localité.
KAYES
9 présumés terroristes ont été arrêtés par la police du 1er arrondissement
93 vols de bœufs, 13 vols de moutons, 9 cas d’escroqueries, 13 cas d’abus de confiances, 9 cas de viols, 6 cas de pédophilies, 24 vagabondages, 3 meurtres, 15 personnes placées sous mandat de dépôt et 9 suspects terroristes arrêtés. Ce bilan a été réalisé par la police régionale de Kayes entre janvier et fin septembre 2017. L’information a été communiquée samedi par la police du 1er arrondissement de la ville.
NOR DU MALI
Un soldat burkinabè meurt par noyade au nord
D’après un communiqué de l’Etat-major général des armées du Burkina Faso, le drame s’est produit le lundi 9 octobre quand un véhicule d’une patrouille du bataillon Badenya 5 actuellement déployé au Mali s’est renversé dans les eaux du fleuve Niger à la descente d’un débarcadère.
«Le soldat de première classe Kambou Sié Bernard, membre de cette mission, a malheureusement péri par noyade de suite de cet accident», précise le communiqué.
Avec deux bataillons déployés en terre malienne, le Burkina Faso est l’un des plus gros fournisseurs de casques bleus à la Minusma.
MENAKA : le maire d’Inekar braqué chez lui par des hommes armés
Dans la nuit du mercredi au jeudi dernier, le maire d’Inekar, a été braqué chez lui par des hommes armés. Il a été dépouillé de tout son argent et abandonné dans la nature après enlèvement.