Lancée jeudi dernier, l’émission « Instant thé » ambitionne, par intermédiaire des grin, de créer une dynamique de prise de conscience par les jeunes de leur rôle dans le développement, la culture de la paix et la réconciliation et à être des acteurs d’un vrai changement.
« L’Instant thé » est une émission de de téléréalité sur la citoyenneté produite par l’association Cultur’elles en coproduction avec Banko Production et l’agence de communication Spirit. Son but est d’engager les groupes de jeunes dans le développement de leur quartier, de leur commune et du Mali en général. Lancé le 1er août, elle mettra en compétition des grin de Bamako et Ségou autour de projets de développement.
« Le grin, qui est l’un des éléments majeurs qui structure la vie de la jeunesse malienne, peut être utilisé comme levier pour impulser le changement. En effet, les membres du grin peuvent être représentatifs du quartier et/ou de la commune d’où ils proviennent. La prise de conscience du grin de sa responsabilité dans le changement peut avoir un effet positif et multiplicateur dans la famille, le quartier, la commune », a expliqué Matjini Traoré, coordonnatrice l’émission. Elle a annoncé une compétition entre huit grin à Bamako et à Ségou pour la première édition.
« Chaque grin doit proposer un projet existant mais non valorisé ou abandonné ou un nouveau projet. Chaque groupe doit élaborer son projet et mettre tout en œuvre pour mobiliser la population locale autour du projet et lever une partie des fonds nécessaires localement. A travers sa rubrique le défi de la semaine, les groupes aborderont sous différents angles les problématiques pour la jeunesse : paix et réconciliation, citoyenneté, civisme, question du genre, violence faite aux femmes, VIH/Sida, etc. Cette rubrique constituera un bonus pour les grin », a précisé la coordinatrice.
Faire intervenir des personnes anonymes, sans lien avec le monde du spectacle auxquelles le téléspectateur peut s’identifier est une nouveauté de « L’Instant thé ».
L’émission sera diffusée sur l’ORTM.
M. Diallo
