Sécurité à Bamako et ses environnants Les forces de sécurité peuvent-elles relever le défi ?

Depuis quelques temps les forces de défense et sécurité s’activent cordialement à eu faire face au défi sécuritaire auquel elles sont confrontées dans la capitale et ses environnants immédiats depuis l’enclenchement de la crise politico-sécuritaire dans notre pays.

En effet, grâce à la vigilance des responsables des services techniques de sécurité à travers la multiplication des patrouilles mixtes et la création d’un protocole d’emploi des forces pour lutter contre l’insécurité grandissante, l’on constate de plus en plus une nette évolution de la situation sécuritaire. Aujourd’hui, la population peut-elle vaguer à ses préoccupations quotidiennes ?

De la sécurité des personnes et de leurs biens en passant par la délivrance des pièces d’identité et de l’établissement de la confiance entre les forces de sécurité et la population, les forces de défense et sécurité tous les corps confondus sont à pieds d’œuvre sur tous les chantiers pour réduire la menace voire endiguer le phénomène d’insécurité.

Il s’agit notamment du grand banditisme (barricade à main armée), la délivrance des passeports et des cartes d’identité, la réglementation de la circulation des véhicules non immatriculés (véhicules CH et vitres teintées), la saisie des stupéfiants (drogue et autres), la Cibber criminalité, le phénomène du terrorisme et l’établissement de la confiance entre les forces de sécurité et la population.

Cependant, il sied de noter qu’une avancée significative par rapport à la réduction de la recrudescence des attaques à main armée dans les périphéries de Bamako à cause de la multiplicité des patrouilles journalière et nocturne. A l’occasion de la conférence de presse tenue, le jeudi 21 janvier 2016, le directeur général de la police, Moussa Ag Infahï a confié aux journalistes que les agents adaptent leurs programmes de patrouille aux horaires d’opération des bandits du jour comme de nuit.

Toute chose qui contribue à réduire considérablement la menace du banditisme qui avait pris une dimension inquiétante depuis quelques années. S’agissant de la délivrance des passeports et des cartes d’identités nationales, le patron de la police a expliqué que l’on peut avoir son passeport en seulement 3 jours en raison de 50 milles francs cfa contrairement à certaines périodes antérieurs où l’on déplorait beaucoup de difficultés l’obtention de ces documents (des passeports et des cartes d’identités nationales).

Concernant l’application correcte des règlements par rapport à la circulation des véhicules (CH et vitres teintées), il dira qu’il n’y aura aucune discrimination entre les citoyens dans l’application des textes le concernant (les porteurs d’uniformes et les autres couches socio – professionnelles). Parlant aussi de la lutte contre le terrorisme, il indiqué qu’un protocole d’emploi des forces a été crée pour coordonner les actions d’intervention.

Rappelons qu’à travers la mise en œuvre de la loi de programmation militaire, les autorités publiques sont actuellement dans la dynamique de renforcement des capacités de mobilité des différents corps de défense et de sécurité : la police, la gendarmerie, la protection civile, la garde nationale (les surveillants de prison).

A ce propos, elles ont, entre autres, pour missions d’élaborer et d’assurer la politique nationale en matière de sécurité et de maintien de l’ordre ; d’assurer la protection des biens et des personnes ; de maintenir l’ordre, la sécurité et la tranquillité publique ; de veiller au respect des lois et des règlements par l’exécution des missions de police administrative et de la police judicaire ; de contrôler aussi la réglementation sur les armes et les munitions ; d’assurer la sécurité des services privés et des sociétés de sécurité ; de participer aussi au renseignement du gouvernement ; d’assurer la police de l’air et des frontières ; de participer également aux actions de maintien de la paix et à la protection et à la défense civile.

Moussa Dagnoko