Washington, 22 mai 2025 – La rencontre entre Donald Trump, candidat républicain à la présidentielle américaine, et le président sud-africain Cyril Ramaphosa, en visite officielle à Washington, s’est déroulée sous haute tension, dans un climat diplomatique marqué par des divergences profondes sur les questions de gouvernance, de commerce et de politique étrangère.
Bien que présentée comme une simple rencontre d’échange en marge d’un forum économique États-Unis–Afrique, l’entrevue a rapidement pris des allures de confrontation idéologique. Selon des sources diplomatiques proches du dossier, M. Trump aurait vivement critiqué la politique sud-africaine en matière d’expropriation des terres sans compensation, qualifiant cette réforme d’« erreur économique majeure ». Le président Ramaphosa, visiblement agacé, aurait répondu fermement, affirmant que l’Afrique du Sud « poursuivra sa propre voie, en conformité avec ses lois et aspirations nationales ».
Les désaccords se sont également étendus au soutien sud-africain à certaines résolutions internationales récentes, notamment au sein des BRICS, où Pretoria s’est rapprochée de la Chine et de la Russie sur plusieurs dossiers. Une orientation jugée « préoccupante » par l’ancien président américain, qui a évoqué un possible gel de certains accords bilatéraux si la dynamique actuelle se poursuivait.
Malgré ces échanges vifs, les deux parties se sont efforcées de maintenir une apparence de cordialité à l’issue de la rencontre. Dans un bref communiqué conjoint, elles ont déclaré avoir « échangé des vues franches sur les relations bilatérales » et réaffirmé leur volonté de « maintenir un dialogue ouvert ».
Le président Ramaphosa, qui poursuit sa tournée nord-américaine, a évité une escalade diplomatique plus grave, tout en défendant fermement les positions de son gouvernement. Ce face-à-face tendu illustre cependant les tensions persistantes entre Washington et Pretoria, dans un contexte mondial de plus en plus polarisé.
La rédaction
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