PROCESSUS ELECTORAL : Le gouvernement veut tenir les législatives en novembre-décembre

Il les a informés du souhait de Bamako d’organiser le premier tour de ce scrutin le 24 novembre, et le second le 15 décembre, indiquant que ce calendrier devrait être soumis prochainement au Conseil des ministres, a ajouté cette source sans donner davantage de détails.

Joint par une agence de presse, un des responsables des partis politiques reçus par M. Ly a confirmé ces informations.

Selon lui, certains représentants ont émis des réserves sur ce calendrier, estimant qu’il faudrait au préalable tirer les leçons de la présidentielle organisée sur deux tours – les 28 juillet et 11 août – avant de fixer de nouvelles échéances électorales.

La présidentielle a été remportée par Ibrahim Boubacar Keïta, qui a prêté serment le 4 septembre et devra être investi demain jeudi 19 septembre 2013.

Ce scrutin devait initialement être organisé en même temps que les législatives par les autorités de transition installées après un coup d’Etat militaire qui, le 22 mars 2012, a renversé le président Amadou Toumani Touré.

L’idée d’un scrutin couplé a ensuite été abandonnée, sans qu’une nouvelle date soit fixée pour les législatives.

L’investiture de M. Keïta a bouclé près de deux ans de soubresauts au Mali, après une crise débutée en janvier 2012 dans le Nord par une offensive de rebelles touareg ensuite supplantés par des groupes criminels et islamistes armés liés à Al-Qaïda qui ont pris le contrôle de cette vaste région peu après le coup d’Etat militaire.

En 18 mois, la crise a poussé près de 500.000 personnes à fuir leurs domiciles pour se réfugier ailleurs au Mali ou à l’étranger. Elle a également déstabilisé l’Administration dans les régions qui ont été occupées par les groupes armés et accentué la pauvreté dans le pays.

L’Indicateur du Renouveau

18/09/2013