Procédures de passation des marchés publics Les nouvelles réformes rendues publiques


L’ouverture de cette cérémonie était présidée par le président de l’ARMDS, Amadou Santara et a enregistré la présence du président de la maison de la presse du Mali, Makan Koné. Cette session de formation était assurée par Boncana Sidi Maïga, conseiller technique au ministère de l’Economie et des Finances.

Parmi les innovations dans la passation des marchés publics, on peut citer, entre autres, l’abandon de la préférence nationale au profil de celle communautaire. Cette réforme a pour but de promouvoir l’intégration économique de la sous-région ouest africaine. On peut également citer l’augmentation du coût des marchés par entente directe. Le coût du marché par entente directe, qui était de 10 millions, est désormais porté à 25 millions de FCFA. Aussi, la Direction générale des marchés publics ne fait plus partie des autorités d’approbation. L’approbation des marchés est désormais réservée, selon les seuils, aux premiers responsables des structures dépensières. Au cours de la formation, on a également appris que tous les départements et l’ensemble des structures publiques ou parapubliques doivent obligatoirement publiés leurs plans prévisionnels annuels.

Dans son allocution d’ouverture, le président de l’ARMDS a d’abord mis un point d’honneur sur un aspect important : dans toutes les activités gouvernementales dans le monde, notamment en Afrique, la passation des marchés publics est la plus sensible, la plus délicate et vulnérable à la corruption. Amadou Santara a rappelé que «les pays de l’UEMOA représentent 5% des marchés publics passés annuellement en Afrique. Ce qui équivaut, en moyenne, à 8,5% du PIB des Etats membres de l’UEMOA. Au Mali, le volume des1 586 marchés passés en 2011 a atteint environ 418 milliards de FCFA». Selon lui, le constat de l’importance des marchés dans le développement économique des Etats a attiré l’attention de la communauté internationale et des partenaires techniques et financiers de la zone CFA. «Qui peut, mieux que les journalistes, appuyer l’ARMDS dans la réalisation de sa délicate et sensible mission d’information et de sensibilisation des acteurs de la commande publique et des citoyens?», s’est-il interrogé.

De son côté, le Président de la Maison de la presse a salué cette initiative de l’ARMDS. En ce sens que cette formation permettra de mettre à niveau les journalistes sur les procédures de passation des marchés publics.

Youssouf Diallo

Le 22 Septembre 21/10/2012