PRE-SOMMET AFRIQUE-France : L’entreprenariat féminin à l’honneur

Le Palais de la culture Amadou Hampaté Ba a abrité hier la cérémonie d’ouverture du forum genre et développement. Elle était placée sous la présidence du Premier ministre Modibo Kéita. On pouvait noter la présence du ministre de la Promotion de la femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Sangaré Oumou Ba, du représentant d’ONU-Femme au Mali, Maxime Houinato, et plusieurs opératrices économiques de l’Afrique.
Le Mali accueillera en janvier 2017 le 27e sommet des chefs d’Etats et de gouvernement d’Afrique et de France, une occasion pour les femmes, de faire la promotion de l’entreprenariat féminin dans le domaine de l’agro-business, d’où le thème de ce forum « entreprenariat féminin dans le domaine de l’agro-business, clé de l’émergence de l’Afrique ».
Durant trois jours, ils débattront des possibilités de l’entreprenariat féminin. « Organisés à l’intention des jeunes, des femmes entrepreneures et des opérateurs économiques, les fora constituent le levain intellectuel et scientifique de notre stratégie de mobilisation sociale pour le Sommet », a expliqué le président du Comité national d’organisation du Sommet Afrique-France, Abdoullah Coulibaly.
Les objectifs spécifiques de ce forum sont : présenter des opportunités dans le domaine agro-sylvo pastoral en Afrique ; faire l’état des lieux de l’entreprenariat féminin dans le secteur de l’agro-industrie, l’agro-business, l’offre de soin et dividende démographique, l’accès à l’énergie et leur capacité à faire face aux changements climatiques sur le continent ; renforcer les capacités des femmes évoluant dans l’agro-business pour une croissance soutenue et durable, etc.
Ce forum permettra d’établir une feuille de route sur la conservation, la transformation, la commercialisation des produits ; une feuille de route aussi pour accéder à un dispositif de financement adéquat pour la femme entrepreneur au niveau africain, etc.
Une initiative saluée par le PM. Selon le chef du gouvernement, les femmes ont été longtemps maintenues à la périphérie « alors que leur place est au centre des activités économiques de nos pays. Les femmes sont plus près de ceux qui souffrent ; elles constituent un facteur essentiel de cohésion sociale », a-t-il ajouté.
Zié Mamadou Koné
Stagiaire