POUR MASQUER SA COMPLICITE ACTIVE AVEC LA MAFIAFOOT DE BOUBACAR BABA DIARRA La ‘’gentille’’ Fatma Samoura fait suspendre le Mali par la FIFA

L’histoire footballistique malienne retiendra que depuis 1977, il a fallu attendre l’ère Boubacar Baba Diarra à la présidence de la fédération malienne de football fut-il Général de Police, pour voir le Mali se faire suspendre par la FIFA. Pourtant cette suspension était évitable n’eût été la complicité active et avérée de la ‘’gentille’’ Fatma Samoura, secrétaire générale de l’instance suprême du football mondial, de ses larbins et surtout de l’entêtement du natif de Koniakary.

Depuis le 17 mars 2017, la fédération malienne de football est suspendue par la FIFA avec effet immédiat de toutes les compétitions internationales et d’entretenir de relations sur le plan sportif avec les autres associations membres de l’instance suprême du football mondial conformément à son l’article 13 de ses statuts. Fatma Samoura, c’est elle qu’il s’agit est en passe de devenir plus dangereuse que son prédécesseur en la personne de Jérôme Valcke actuellement sous le coup d’une suspension de huit(08) ans.
La FIFA complice du comité exécutif dirigé par Boubacar Baba Diarra

Il n’est un secret de polichinelle personne que le tribunal arbitral du sport(TAS) à travers la sentence du 4 octobre 2016, avait exigé au comité exécutif de la fédération malienne de football de reprendre l’assemblée générale ordinaire du 10 janvier 2015. Ce dont Boubacar Baba Diarra a refusé de se soumettre au su et au vu de la FIFA plus particulièrement de la ‘’gentille’’ Fatma Samoura. Or en la matière c’est la FIFA qui exécute les décisions du TAS en cas de refus des présidents de fédérations. Conséquence la crise a repris de plus belle d’où l’inquiétude de l’Etat malien. Pour éviter qu’on l’accuse d’ingérence, le gouvernement malien dépêcha aussitôt son ministre chargé des sports au siège de l’instance suprême le 2 décembre 2016 pour que celle-ci l’aide à trouver des solutions ou le dire la ligne directive à adopter pour éviter d’abord la suspension de la FEMAFOOT puis au Mali des affrontements sanglants voire meurtriers lors de la prochaine assemblée générale élective d’octobre prochain. Après avoir reçu toutes les assurances de la part de la ‘’gentille’’ secrétaire générale, le ministre des sports est rentré au pays très optimiste. Mieux elle avait demandé au ministre Guindo une fois au pays de peser tout son poids et d’utiliser les canaux traditionnels et des valeurs sociétales du pays pour trouver un compromis entre le comité exécutif et le collectif des ligues et clubs majoritaires.

Face à cet échec le ministre Housseini Amion Guindo écrit une première lettre à FatmaSamoura le 11 novembre 2016 via l’avocat de l’Etat basé en Suisse pour la demander de venir résoudre la crise car les deux protagonistes se sont radicalisés. Il a fallu attendre le 28 novembre 2016 pour voir cette Mme ou Mlle Samoura répondre au ministre en déclarant avoir reçu l’assurance de la part de Boubacar Baba Diarra que la sentence du 4 octobre 2016 sera appliquée et que si cela n’est pas fait elle prendra toutes les mesures pour faire appliquer cette sentence. De cette date à aujourd’hui il n’est un secret pour personne que la sentence n’a pas toujours été appliquée en témoigne la nouvelle plainte introduite au niveau du TAS par le Collectif pour non-application de la sentence du 4 octobre 2016. Le 5 décembre 2016 le ministre écrit de nouveau une lettre à la ‘’ gentille’’ femme pour venir constater si la décision du TAS a été appliquée oui ou non afin de permettre au gouvernement de prendre des mesures nécessaires pour clore définitivement cette crise. Une fois de plus ce fut un silence radio de la sénégalaise. Le 27 janvier 2017, la FIFA fut relancée à travers une nouvelle correspondance du ministre des sports. Comme pour se foutre de l’Etat malien et de sa souveraineté et continuer à couvrir honteusement les frasques de Boubacar Baba Diarra, la ‘’gentille’’ secrétaire générale va pousser l’outrecuidance en disant au ministre des sports d’attendre la fin de l’audience portant sur une nouvelle plainte déposée par le Collectif qui était prévue hier. Ce dont le ministre des sports a réagi en faisant savoir que les deux affaires sont différentes. Et le ministre Guindo de dénoncer la fuite en avant de la FIFA et surtout de la mauvaise foi manifeste de la ‘’gentille’’ Fatma Samoura d’aider le Mali à résoudre la crise. Face à l’enlisement de la crise et la situation sécuritaire fragile du pays, conformément à l’article 59 de la FIFA et l’article 49 du décret No 98-215/P-RM du 2 juillet 1998 régissant les activités sportives et physiques au Mali, le ministre Guindo a décidé de prendre sa responsabilité. C’est ainsi qu’il a décidé après avis favorable du gouvernement, de dissoudre le comité exécutif de la fédération malienne de football dirigé par Boubacar Baba Diarra le 8 mars 2017.
Deux poids, deux mesures

Si la nomination de cette Sénégalaise au poste du secrétaire général à la place du plus grand mafieux Jérome Valcke, avait suscité d’espoir, force est de reconnaitre on semble se tromper lourdement car la mafia ambiante continue de régner au sein de la FIFA. Sinon comment comprendre l’Etat malien fasse appel à l’instance suprême pour venir régler le problème et qu’elle refuse de venir. Pourtant l’instance supreme est tenue à venir car c’est elle qui exécute les décisions du TAS en cas de non exécution par les associations comme ce fut le cas au Cameroun au Togo, au Benin, au Guatemala et en Guinée Conakry tout récemment. Si Fatma Samoura déclare dans sa lettre du 16 mars 2017 que le gouvernement malien a violé l’article 13 des statuts, elle a aussi violée l’article 59 de ses propres statuts de la dite instance en refusant de venir appliquer la sentence du TAS du 4 octobre 2016. On pourra croire à la ‘’gentille’’ femme si elle n’avait pas été informée ou saisie par l’Etat malien, on serait d’accord qu’il s’est ingéré dans les affaires de la FIFA. Le ridicule voire une insulte dans la lettre du 16 mars 2017, c’est lorsque la sénégalaise déclare « La suspension ne sera levée que lorsque les décisions ministérielles No 2017-0011 et No 2017- 0012 auront été annulées et que le comité exécutif de la FEMAFOOT présidé par Boubacar Baba Diarra aura été réinstallé ». Cette attitude de la secrétaire générale prouve à suffisance qu’elle bénéficie en catimini les recettes de la Mafia ambiante instaurée par Boubacar Baba Diarra. Selon nos sources bien introduites, Primo Carvalho bénéficierait de 20% des fonds offerts au Mali par la FIFA.

Et la ‘’gentille’’ secrétaire générale ne peut pas être au courant de ce deal entre Boubacar Baba Diarra et ce mafieux de Primo devenu persona non grata au Togo et au Bénin. Sinon comment comprendre que depuis la dissolution du comité exécutif de la FEMAFOOT par le gouvernement malien, Primo Carvalho a été mis en congé forcé en attendant sa radiation à la fin du mois. On comprend maintenant pourquoi aucun acteur malien ne sait que deviennent les fonds financiers offerts par la FIFA au Mali depuis l’arrivée de Boubacar Baba Diarra le 8 octobre 2013. Fatma Samoura serait-elle aussi mouillée ? Ou bien serait-elle tombée amoureuse de Boubacar Baba Diarra ? Au vu de tout ce qui précède on peut dire sans se tromper que Fatma Samoura est belle et bien complice de Boubacar Baba Diarra. Et pour masquer cela et profitant de ses privilèges ‘’adorées’’, elle décide de faire suspendre le Mali par la FIFA. Mais en tout état de cause l’Etat malien ne se laisserait pas faire et a décidé d’attaquer cette décision au niveau du tribunal arbitral du sport à condition que cette suspension levée.
Affaire à suivre…

SUSPENSION DU MALI PAR LA FIFA
-Le Djoliba prend acte et adhère sa totale adhésion à la décision du gouvernement malien
Dans un communiqué déposé à notre rédaction, les Présidents du conseil d’administration et du comité exécutif du Djoliba Athlétic Club ont été informés le 17 mars 2017 de la décision de suspension du Mali la FIFA de toutes les compétitions de football d’équipes représentatives et de clubs. « Nous prenons acte de la décision de la FIFA et nous marquons notre totale adhésion à la décision salvatrice du département des sports » signé du président Tidiane Niambélé. Cette suspension du Mali coïncide avec le match retour des 16e de finales de la coupe CAF face à Al Masry après avoir gagné au match aller(2-0). Du coup le club se voit automatiquement éliminé sans jouer. Ce qui fera dire au président Niambélé que pour leur club historique, le Djoliba AC, les frustrations passagères importent peu. « Ce qui est essentiel c’est la résolution définitive de la crise de notre football. Le meilleur est à venir avec les retrouvailles de la grande famille du football malien » a-t-il ajouté. Pour démontrer leur bonne foi du Djoliba, une fois de retour au pays les joueurs auront droit à leurs primes de victoires promises. L’annonce a été faite par le premier vice-président, Me Bassalifou Sylla. Rappelons que la décision de la FIFA survient relativement à celle, souveraine, du gouvernement de la république visant à résoudre la crise qui mine le football depuis trois saisons sportives. Notons enfin que la 2e fois de son histoire que le Djoliba se voit éliminer après avoir franchi les 8e de finales de la coupe d’Afrique des clubs champions à la faveur de la suspension du Mali. C’était en 1977 lors des incidents qui ont émaillé le match Mali-Côte-d’Ivoire et qui ont conduit à la suspension du Mali.

-Le CNOSM apporte son soutien total au Comité de normalisation de la FEMAFOOT
Après le refus avéré de la FIFA de venir régler la crise qui secoue le football malien depuis trois saisons malgré les invitations incessantes de l’Etat malien, le président de la république, Ibrahim Boubacar Keita et son gouvernement à travers le ministère des sports ont décidé de signer la fin de la récréation en dissolvant le comité exécutif de la fédération malienne de football suivant décision No 2017-0011/MS-SG du 08 mars 2017. C’est ainsi qu’un comité provisoire, de 19 membres dirigé par Sidi Diallo, a été mis en place par le ministre chargé des sports le 14 mars 2017 suivant décision No 2017-0012/MS-SG. Ce qui a été salué et apprécié par la majorité des maliens qui en avaient marre de la persistance et de la durée de la crise malgré les multiples médiations. Et le comité national olympique et sportif du Mali dirigé par Habib Sissoko n’est pas resté en marge de l’adhésion à cette décision de l’t le comité national olympique et sportif du Mali dirigé par Habib Sissoko n’est pas resté en marge de l’adhésion à cette décision de l’Etat malien. Pour le président du comité olympique, cette décision est salutaire et invite l’ensemble du mouvement sportif à accompagner le comité provisoire pour sa réussite.
LORS DE SON POINT DE PRESSE ANIME CHEZ LUI
Baba Diarra conditionne sa démission contre l’abandon de l’audit administratif et financier de la FEMAFOOT (2013- MARS 2017)

Depuis sa déchéance de son titre de président de la fédération malienne de football le 08 mars 2017, le général pleurnichard de Malabo a organisé en cachette quelque part à Bamako un point de presse le 19 mars dernier. Ce point de presse intervient après le passage du président du comité de normalisation de la fédération malienne de football, Sidi Diallo, au journal télévisé du 18 mars. Selon nos informations le natif de Koniakari conditionne sa démission contre le non-audit financier. Ce qui lui fera dire que tant que ce point inscrit à la lettre de mission du comité de normalisation demeurera, pas question pour lui de démissionner « S’ils veulent obtenir ma démission, ils doivent abandonner leur idée d’audit financier et administratif. Sans ça, je ne suis pas prêt à vivre l’humiliation. Démissionner sans garantir c’est de s’envoyer en prison et de tous mes complices ». Ce qui est de bonne guerre pour celui qui se vante être Inspecteur général de police car connaissant les affres de la prison pour avoir travaillé à la sécurité d’Etat sous le régime dictatorial de Moussa Traoré. Rappelons qu’une plainte sur une affaire de malversations financières, de surfacturations, de détournements de fonds, d’atteinte aux biens publics se trouve pendante au pole économique depuis le 1er Juin 2015 dont les dossiers avaient remis au Procureur Général de l’époque, Daniel Téssougué connu pour sa lutte implacable contre l’injustice et la délinquance financière. Ces reproches portent sur des surfacturations de l’électrification des terrains du Djoliba, du Stade Malien de Bamako, de l’AS Réal d’un montant de 5.929.000 FCFA ; du détournement de fonds pour un montant de 36.000.000 FCFA des panneaux publicitaires du match Mali-Algérie des éliminatoires de la CAN 2015 ; des surfacturations des travaux de gazonnage des terrains de Baraouéli et de Mopti pour un montant de 11.588.400 FCFA et une avance non justifiée de 6.615.000 FCFA ; de la surfacturation de la finition des travaux de construction du 3e étage pour un montant de 3. 638.916 FCFA ; des détournements de fonds avérés pour un montant de 14.700.000 FCFA lors du CHAN 2014 à travers des justifications inventées ; des incohérences entre les documents comptables de l’assemblée générale ordinaire du 10 janvier 2015, de l’affaire du match amical Mali- Chine qui porte une somme de 133 millions de francs CFA. A cela s’ajoute aujourd’hui les ristournes des CAN cadets et Juniors en 2015, des coupes du monde Cadets et Juniors 2017, de la CHAN 2016, de la CAN 2017. Malheureusement avec le départ de Daniel Téssougué et l’arrivée de Mamadou Lamine Coulibaly comme Procureur Général, le dossier est resté dans les tiroirs. Plus tard on comprendra que Baba Diarra avait nommé en catimini ce dernier comme président de la commission de recours de la fédération malienne de football. Et cela ne faisait aucun doute que c’était une manière de bloquer la plainte déposée par le Djoliba, l’Avenir de Tombouctou et le COB. Comme pour se moquer du président de la république IBK, le fameux général de police aurait déclaré que depuis qu’il est à la tête de la fédération, il n’a reçu 1 franc de l’Etat malien. Une insulte aux plus hautes autorités du pays car il n’est un secret de polichinelle pour personne que tous les billets d’avion, l’hébergement, les primes des joueurs et du staff technique, les salaires des sélectionneurs nationaux des trois catégories (cadets, juniors et seniors), les stades de compétition, la sécurité sont assurés par l’Etat malien. Que dire de l’apport du PMU-Mali à travers le contrat qui le lie à la fédération malienne de football dont personne ne connait le contenu du contrat (modalités et montant). La balle est désormais dans le camp du président IBK.
BOUBACAR BABA DIARRA, PDT DE LA FEMAFOOT(Octobre 2013-Mars 2017)

Une calamité pour le football malien
Un malien qui méprise le Mali et son football, alors qu’il en fait sa vache laitière ! Un président de Fédération qui ouvre des fronts prouvant sa volonté visant de déstabiliser les Ligues (Kayes, Sikasso, Ségou). Un président de Fédération toujours absent, sauf que le Mali doit préparer et jouer des matches, ou que des partenaires ou sponsors sont annoncés. Pour le reste, il s’en fout et personne au sommet ne peut l’interpeller. Son dernier rempart le club, celui par qui il occupe son poste, vient de le radier de ses tablettes à vie.

Boubacar Baba Diarra est un homme d’affaires et mafieux qui fait du football malien sa chose à lui tout seul. « Il est aidé par son secrétaire général, Yacouba Traoré », confie une source fédérale. Ceci est inacceptable à l’heure de la réconciliation, de la sécurité et de la paix.

Son sport favori, est de prendre des billets d’avion en compagnie galante pour le continent, où il brûle nos capitaux issus de sa rapine sur les fonds qu’alloue la Fifa aux Fédérations de football de par le monde. Tenez-bien : Chaque année selon les dernières dénonciations par les Ligues de Tombouctou, Kidaln Gao, Kayes, Ségou et Bamako, il ne capte pas moins de 300.000 dollars. Il y a d’autres sous qui viennent de façon continue au compte d’aides pour le foot féminin et d’autres structures pour la promotion du foot à la base. Notre général de peau lice est lui préoccupé à faire la part belle à ses amis d’anciens ministres, de policiers à la retraites, du gouverneur et d’autres lobbys non connus par le public. Rien qu’à voir le sort réservé au Djoliba, on sait qu’il en est pour beaucoup, et à dire que c’est juste pour appliquer les textes, c’est peu dire. Pourtant hier, c’est lui qui ordonnait avec espèces sonnantes et trébuchantes les insultes et chasses aux sorcières dans les stades du pays à l’encontre de Feu Hammadoun Kolado Cissé. Pour avoir fait du football, un otage de la pagaille engendrée par la violation des textes, la ville de Ségou au lendemain de l’attaque du camp de Nampala, était le théâtre d’une scène de guerre. Aussi, pour la seconde fois, les acteurs du football malien se sont retrouvés au Tribunal arbitral du sport (TAS). Elle vient prouver à ceux qui en doutaient encore que la crise qui secoue le football malien depuis 2015 est loin d’être derrière nous. Et elle ne met pas en cause les textes qui sont jugés meilleurs par la Fifa, mais surtout une mauvaise interprétation de ceux-ci afin de mettre certains acteurs et leurs clubs à la touche. Dans un pays normal, il devrait passer à la barre et avec les événements de Ségou et les Loubards dans les stades pour agresser les supporters, le reste de sa vie en prison, car ce qui a commencé à la Fifa, va et doit continuer pour investiguer sur les dessous de sa gestion opaque durant les trois années de son mandat, le premier en cours. Tout un challenge pour qui sait la force de nuisance des bandits à col blanc au Mali, ce, à tous les niveaux. Mais que de nous conforter dans l’application de la justice en démocratie, les autorités maliennes avaient fait le vide, car bien de nos ministres ou hauts cadres sont empêtrés dans les magouilles de Boubacar Baba Diarra, un citoyen en mal avec la bonne gouvernance. Maintenant qu’il se voit acculé par son club d’avant, il doit à nouveau se retourner vers ses complices du haut d’en haut pour se tirer d’affaire, certes, rien que pour cacher les vrais détournements.

On doit interpeler tous ceux qui sont intervenus à la Primature et à l’assemblée nationale pour défendre Boubacar Baba Diarra. Chacun se laisser amadouer pour des miettes, surtout pour des promesses fallacieuses et chimériques ne peut se terminer que dans la douleur. Celle d’être tombé trop bas pour un criminel économique avec ses complices. Disons que c’est de la mafia in Mali, car Boubacar Baba Diarra comme s’il vengeait du Mali et des maliens pour l’avoir conduit des loubards aux stades de Bamako et Ségou à un moment de l’histoire, pour combattre les supporters. Si la Fifa ne s’en mêle pas pour dit-on règlement à l’interne. Ces derniers temps il nous est revenu qu’un expert de l’instance suprême du football, en visite de terrain, a été surpris de l’état d’un terrain, notamment des pelouses. Comme lui, il est temps que Yacouba Traoré alias « Yacoubadjan », tout puissant secrétaire général et d’autres de l’équipe Boubacar Baba Diarra, doivent se dire qu’il est temps de dégager, notamment avec les pratiques mafieuses en cours et ses favoritismes dans notre football. De là, on peut dire que rien n’est surprenant à la Fédération malienne de football. Car on a tout fait pour n’avoir en son sein que des copains et des coquins pour tromper les populations, surtout les jeunes. Qu’attends les autorités, pour enfoncer le clou en disant toute la vérité sur les dessous des gestions amicaux de nos sélections nationales. Et le président de l’Assemblée nationale, dans tout ça ? Si Isaac Sidibé, toutefois, ne dit rien, alors on peut penser qu’il a bien sa part du gâteau et pour cette raison, il n’est pas facile de cracher sur la main qui vous nourrît. Ceci est idem pour plusieurs membres de la Fémafoot, d’où l’Omerta qui y sévit présentement. Nous croyons qu’il est temps de faire amende honorable pour faire lever la suspension qui frappe le Mali depuis le 17 mars dernier. Le cas Boubacar Baba Diarra nous est offert pour montrer la voie aux autres Fédérations du continent. Boubacar Baba Diarra, qui a annoncé la formation des stadiers excusez des Loubards, doit quitter, mais avant qu’il dise tout sur sa gestion, et puisse IBK accepter qu’un audit y soit appliquée jusqu’au bout pour la première fois sous son mandat.