POUR LE CNID- FASO YIRIWA TON: La refondation lancée par les ANR est une œuvre de longue haleine qui va au-delà la transition

Le président du Congrès national d’initiative démocratique-Faso Yiriwa Ton (CNID-FYT), Me Mountaga Tall, a sacrifié à sa tradition de présentation de vœux du nouvel an à la presse nationale et internationale mercredi dernier (26 janvier 2022) dans la salle de conférence du Conseil National du Patronat du Mali (CNPM).

 «Le Mali, depuis la rectification de la trajectoire de la Transition en mai 2021, a engagé un combat multiforme pour sa sécurité mais aussi pour le respect strict de son indépendance, de sa souveraineté et de sa dignité. Pour ces combats déterminants pour l’avenir et le devenir de notre pays, vous avez joué et vous êtes appelés à jouer un rôle crucial, déterminant», a rappelé Me Mountaga Tall, président du Congrès national d’initiative démocratique-Faso Yiriwa Ton (CNID-FYT), lors de la traditionnelle cérémonie de présentation des vœux du nouvel an de son parti à la presse. En dehors des questions relatives à la liberté de la presse, la nécessité de protéger les journalistes, les conditions précaires de l’exercice du métier…, cette cérémonie de vœux a permis au président du CNID-FYT de décortiquer l’actualité du pays, notamment la transition et les sanctions de la Cédéao/l’Uémoa.

«La Transition ne sera pas seulement électorale, elle sera aussi refondatrice», a souligné Me Mountaga Tall. D’où la nécessité pour les autorités de la transition d’œuvrer à «poser les jalons essentiels dans les délais qui seront convenus avec nos partenaires». Et les partis politiques ont leur partition a joué dans cette refondation car, comme l’a assuré le président du Cnid-FYT, quoi qu’on puisse en dire, «les partis seuls ne feront pas le Mali et le Mali ne se fera pas sans les partis politiques».

Pour Me Tall, les Assises nationales de la refondation (ANR) ont été «un formidable défi» brillamment relevé malgré certaines insuffisances inhérentes à toute œuvre humaine. «Elles ont donné un début de réponse à des questions essentielles et ont surtout indiqué les voies à explorer pour relever notre Mali. Nous devons courageusement, mais aussi intelligemment appliquer les recommandations qui en sont issues. Ce vaste chantier ne s’achèvera ni pendant une transition ni pendant un seul mandat».

A la fois membre du Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD) et du Mouvement du 5 Juin Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP), le CNID-FYT est déterminé à assumer cet engagement jusqu’au bout. «Nous continuerons, avec loyauté, franchise, discrétion et efficacité à jouer toute notre partition au sein de ces regroupements pour le Mali…», a assuré le président Tall.

 Le dialogue dans le respect de la souveraineté du Mali

Même s’il est partisan de la poursuite du dialogue avec les organisations sous-régionales, Me Tall a souhaité la levée immédiate de toutes les sanctions de la Cédéao et de l’Uémoa. Et cela d’autant plus que leur effet premier est d’appauvrir davantage des populations déjà confrontées d’énormes difficultés. N’empêche que, a conseillé cette figure emblématique du Mouvement démocratique malien, «il nous faudrait nous élever au-dessus de notre colère légitime pour revenir le plus rapidement possible à la normalité et à la fraternité dans notre case commune. C’est cela notre force».

Mais, a insisté Me Tall, «le socle de toute discussion devrait être la reconnaissance et le respect par tous de l’indépendance, de la souveraineté du Mali, de l’honneur et de la dignité des Maliens… Ce premier point n’est ni discutable ni négociable. Il s’impose à tous» ! Le président du «Parti du Soleil levant», a profité de cette tribune pour appeler à l’union sacrée autour de nos Forces de Défense et de Sécurité (FDS) qui «continuent leur montée en puissance pour assurer la sécurité de nos compatriotes sur l’ensemble du territoire national. Gloire à elles» !

Mais, a précisé Me Tall, l’union sacrée va au-delà de «simples incantations». Ainsi, a-t-il indiqué, «nous devons en effet tous nous convaincre que le Mali a besoin de tous ses valeureux enfants. Le temps n’est pas à se compter, mais à se rassembler… Nous devons abattre tous les murs de défiance et construire des ponts de confiance et de complémentarité entre les générations et les couches socioprofessionnelles. Par une pédagogie, une synergie et une complémentarité nous devons dépasser les conflits générationnels entre jeunes et aînés».

Au pied du mur du Mali-Kura, aucune pierre n’est inutile pour réaliser un édifice solide résistant aux défis du présent et de l’avenir !

Naby