POUR LA PAIX AU MALI : MAMOU LELENTA égorge 3 bœufs

Mali

Notre pays est confronté à une crise multidimensionnelle. Circonstances aggravantes, la CEDEAO vient de prendre de lourdes sanctions contre le MALI dont celle relative à la fermeture des frontières. Conséquences : le peuple malien souffre, les prix des produits de première nécessité commencent à flamber. Or, pas de paix, pas de développement. C’est pourquoi notre compatriote Mamou Lelenta a apporté sa contribution, à sa manière, à l’édification du bâtiment commun qu’est le Mali.

Face à la difficile recherche de la paix, le grand marabout MAMOU Lelenta que certains ont pris l’habitude d’appeler affectueusement « Bozo Mori », a fait le sacrifice de trois bœufs, selon ses propres moyens, afin que le MALI puisse sortir de l’ornière. 

Mamou Lelenta n’est pas à sa première tentative. Lors des manifestations sauvages à l’origine de la chute de feu-Ibrahim Boubacar Keïta, il avait sacrifié, on se souvient, deux bœufs pour éviter un bain de sang à son arrestation qu’il avait prévue. Ces sacrifices lui sont venus en rêve lors d’un sommeil. Idem pour le cas présent. Et c’est lui-même qui devrait faire lesdits sacrifices sans passer par quelqu’un d’autre. Ils se sont déroulés chez lui-même à Torokorobougou samedi 22 janvier en présence de ses parents, proches, amis et grands érudits venus du Mali. L’artiste de renommée internationale Dabara a également honoré de sa présence. Les imams présents ont prié toute la journée ponctuée par des lectures de Coran.

Le sacrifice de trois bœufs de couleur différente a une signification pour le Voyant international. Selon lui, le noir symbolise l’obscurité, la tristesse. Son sacrifice permet de tirer ou d’extraire notre pays du noir. Le rouge démontre que le MALI a trop d’ennemis. Il s’agira de libérer ce pays de l’enfer dans lequel il vit au quotidien. Quand au blanc, c’est un sacrifice libérateur pour la paix et le bonheur. Mamou est formel, le Mali recouvrira sa liberté et sa totale souveraineté. Car pour lui, la paix est un facteur de développement.

Source: Le Matinal