NOUVELLE LOI ELECTORALE : Le groupe parlementaire VRD condamne le passage en force

Les députés de l’opposition regrettent que la loi électorale ait été votée à minima par leurs pairs de la majorité parlementaire. C’est un peu le condensé de la déclaration lue par l’honorable Seydou Diawara, président du groupe parlementaire Vigilance républicaine et démocratique (VRD, opposition parlementaire). C’était lors d’une conférence de presse vendredi dernier.
Le groupe parlementaire VRD qualifie la nouvelle loi électorale de texte à minima. « Avant le vote de la loi, nous avons adressé au bureau de l’Assemblée nationale une trentaine d’amendements s’inscrivant dans le cadre du renforcement de la transparence, la sécurité des opérations de vote », a martelé l’honorable Seydou Diawara.
Il a ajouté qu’au nombre de ces propositions figuraient l’organisation d’un débat contradictoire entre les deux candidats restants en liste pour l’élection présidentielle en vue de faire connaître aux populations leurs programmes pour le pays. Aussi, le renforcement des dispositions relatives à l’interdiction de l’usage des moyens de l’Etat dans les campagnes électorales en vue d’accroître la transparence dans les scrutins.
« Les partis politiques de l’opposition prennent à témoin l’opinion nationale et internationale de sa volonté à contribuer à une large concertation pour le renforcement et la consolidation de la démocratie. Et regrette par la même occasion le passage en force de la loi électorale malgré leurs griefs », a ajouté l’honorable Diawara.
L’opposition, conclura le président de la VRD, entend désormais prospecter les voies juridiques pour que cette loi ne soit pas promulguée par le président de la République.
Oumar B. Sidibé